COVID-19 : les interactions médicamenteuses et les réactions indésirables aux médicaments sont liées à la prise en charge des patients

  • Conti V & al.
  • JAMA Netw Open

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les interactions médicamenteuses et les réactions indésirables aux médicaments (RIM) chez les patients atteints du COVID-19 (en particulier le lopinavir et le ritonavir) sont probablement évitables avec l’utilisation d’outils de traçage des interactions médicamenteuses.

Pourquoi est-ce important ?

  • Faites preuve d’une extrême prudence lors du choix du traitement contre le COVID-19, en particulier chez les patients polytraités.
  • Examinez les sources anciennes et nouvelles et les vérificateurs d’interactions médicamenteuses pour gérer le traitement.

Principaux résultats

  • Vérificateurs :
    • Dans l’ensemble, 575 interactions médicamenteuses ; 46 médicaments distincts ont été identifiés par au moins 1 dispositif de traçage, 58 paires de médicaments (305 liées à au moins 1 RIM) ; les interactions médicamenteuses les plus fréquentes ont été causées par l’association lopinavir, ritonavir et simvastatine, ou lopinavir, ritonavir et amiodarone.
  • Par vérificateur : Medscape (n = 70), COVID-19 Drug Interactions (Interactions entre les médicaments contre le COVID-19 ; n = 68), Drugs.com (n = 64), WebMD (n = 55), LexiComp (n = 48).
  • Les événements indésirables associés à des interactions médicamenteuses graves à modérées étaient comparables entre Drugs.com, Medscape et WebMD.
  • Classifications : 
    • Drugs.com : 48 % des interactions médicamenteuses (n = 30) ont été classées comme étant majeures, 49 % (n = 32) comme étant modérées et 3 % (n = 2) comme étant mineures.
    • Medscape : 46 % des interactions médicamenteuses (n = 32) ont été classées comme étant graves, 44 % (n = 31) comme étant à surveiller étroitement et 7 % (n = 5) comme étant mineures.
    • WebMD : 43 % des interactions médicamenteuses (n = 23) ont été classées comme étant graves, 46 % (n = 26) comme étant à surveiller étroitement et 7 % (n = 4) comme étant mineures.
  • Revue :
    • 20 études, 1 297 patients, 115 interactions médicamenteuses.
    • 26 % (n = 15) des événements indésirables liés à des interactions médicamenteuses étaient identifiables par tous les outils, 50 % (n = 29) par au moins 1 outil et 24 % (n = 14) sont restés non identifiables.

Méthodologie

  • Une revue systématique a visé à identifier les interactions médicamenteuses entraînant des résultats cliniques indésirables, les RIM chez les patients atteints du COVID-19 et la valeur des vérificateurs d’interactions médicamenteuses.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Limites

  • Méthodes de classification des outils de traçage des interactions médicamenteuses.
  • Littérature grise (par ex., actes de congrès) et études des sources émergentes limitées.
  • Évaluations de causalité limitées.