COVID-19 Les faits marquants de la semaine dans le monde : une nouvelle variante du virus, les efforts de vaccination, et les chiffres continuent d'augmenter...
- Sarah Issa
- Medical News
En raison de l'évolution rapide de la pandémie COVID-19, nous vous proposons désormais chaque semaine un tour d’horizon de l’actualité internationale couverte par nos équipes locales.
Ce tour d’horizon donne un aperçu de pratiques cliniques, recommandations, découvertes émergentes au cours de cette pandémie. De manière générale, toutes les informations concernant COVID-19 sont susceptibles de subir une actualisation avec l’avancée des connaissances. Les dates de publication des articles sont plus que jamais importantes. Certaines des informations ci-dessous peuvent également ne pas être en adéquation avec les directives des autorités sanitaires françaises.

Le développement d'un vaccin australien COVID-19 a été interrompu après que celui-ci ait produit des faux positifs pour le VIH chez certains participants, menaçant ainsi d’interférer avec le diagnostic du VIH. Lors de l'essai de phase 1 du candidat vaccin développé par l'université du Queensland et la société de biotechnologie CSL, certains participants ont développé des anticorps contre des fragments d'une protéine du VIH (gp41) utilisée pour stabiliser le vaccin.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré qu'une équipe de 10 scientifiques se rendra à Wuhan, en Chine, en janvier 2021 pour étudier les origines de COVID-19. Le ministère chinois des affaires étrangères a également affirmé la coopération de la Chine avec l'OMS.
Les Émirats arabes unis ont commencé la vaccination COVID-19 le 14 décembre dans la capitale Abu Dhabi, quelques jours après que le pays ait approuvé le vaccin COVID-19 développé par la société chinoise Sinopharm.
Après cinq semaines de diminution de l'incidence des cas de COVID-19 en Espagne, le nombre de cas a augmenté cette semaine pour atteindre près de 200 pour 100 000 personnes. Le ministère de la santé proposera aux régions autonomes l'application de mesures « plus restrictives » pour les vacances de Noël en raison du rebond des cas. Il le fera suite au message du Premier ministre, Pedro Sánchez, qui a déclaré qu'il n'excluait pas un « renforcement » des restrictions si la situation épidémiologique continuait à s'aggraver. Entre-temps, l'étude ENE-Covid sur la séroprévalence du coronavirus a révélé qu'un Espagnol sur dix a déjà souffert du COVID-19, dont la moitié lors de la deuxième vague.
Au Royaume-Uni, des informations ont été publiées concernant un variant du SARS-CoV-2 qui se propagerait plus rapidement que les variants existants. VUI - 202012/01 porte un ensemble de mutations dont une mutation N501Y au niveau du domaine de liaison de la protéine Spike (S) que le virus utilise pour se lier au récepteur ACE2 humain.
Un éditorial commun du BMJ et du Health Service Journal a exhorté le gouvernement à abandonner l’assouplissement des mesures de confinement prévues pour Noël (cinq jours), en raison de l'augmentation du nombre de cas. Cependant, l'assouplissement se poursuit avec quelques changements dans différentes régions du Royaume-Uni. Le Premier ministre Boris Johnson a déclaré lors d'une conférence de presse : « Passez un joyeux Noël et j'ai bien peur que cette année, je ne veuille pas dire grand-chose ».
La Société allemande de pneumologie (DGP) et la Fondation pulmonaire allemande ont publié une déclaration commune dans laquelle elles mettent en garde contre les conséquences possibles de la pandémie et suggèrent de nouvelles façons de mieux gérer la crise. Leurs propositions ciblent les stratégies nationales de prévention et de vaccination, l'optimisation des capacités hospitalières...
La nouvelle est tombée jeudi matin, le Président de la République Emmanuel Macron a été testé positif au COVID-19. « Ce diagnostic a été établi à la suite d'un test RT PCR, effectué dès l'apparition des premiers symptômes », a déclaré la présidence dans un communiqué. Il sera isolé pendant 7 jours.
Aussi, alors qu'une nouvelle phase de déconfinement progressif a commencé en France, le Premier ministre Jean Castex a annoncé à l'Assemblée nationale que les premières vaccinations contre le COVID-19 pourraient commencer à la fin de l'année. Le pays recevra environ 1,16 million de doses du vaccin d'ici la fin décembre, a-t-il déclaré, et 677 000 doses supplémentaires devraient être livrées vers les 5 et 6 janvier, puis environ 1,6 million de doses en février.
En parallèle, le gouvernement a lancé une expérience de dépistage massif dans quatre zones métropolitaines afin de tester l’efficacité de cette stratégie pour mieux contrôler l'épidémie. Deux experts nous ont exposé leurs avis pour et contre cette méthode.
Au Brésil, la vaccination commencera 5 jours après que l'agence de régulation (ANVISA) aura approuvé le premier vaccin. Le premier groupe à être vacciné recevra les injections sur une période de quatre mois. La vaccination de la population générale débutera ensuite et devrait durer 12 mois. Les experts de la santé publique critiquent le plan de vaccination, affirmant qu'il présente des lacunes techniques et qu'il n'est pas assez complet. Le 14 décembre, le pays a enregistré 915 décès en 24 heures. Dans l'État de São Paulo, l'Institut Butantan a commencé à produire le vaccin CoronaVac – non-encore approuvé. L'Institut travaille sans relâche et estime qu'il sera en mesure de produire 1 million de doses/jour.
Au Portugal, les femmes entre 40 et 49 ans sont la population la plus touchée par la deuxième vague de COVID-19. En deuxième position se trouvent les femmes entre 50 et 59 ans, et en troisième position les femmes entre 20 et 29 ans. Les règles de quarantaine ont également été modifiées : les personnes asymptomatiques ou celles qui présentent des symptômes légers doivent être isolées pendant 10 jours, au lieu de 14. Selon les directives officielles du pays en matière de soins de santé, la transmissibilité virale est pratiquement nulle après le 8e jour. Dans les cas graves, l'isolement est porté à 20 jours, car la transmission virale peut être plus longue.
La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a autorisé l'utilisation du vaccin COVID-19 de Pfizer/BioNTech chez les personnes âgées de 16 ans et plus. Les soignants ont pu être les premiers à être vaccinés, avec l’arrivée des stocks sur les sites dans tout le pays. En outre, le personnel de la FDA a publié un avis largement positif sur le vaccin SARS-CoV-2 de Moderna Inc, signalant que le pays pourrait bientôt disposer d'une deuxième injection pour prévenir le COVID-19. Une décision de l'agence sur ce vaccin est attendue vendredi.
Le pays a cependant franchi une étape importante avec 300 000 décès. Des centaines d'hôpitaux à travers le pays ont atteint ou sont sur le point d'atteindre leur capacité maximale et les responsables avertissent que des mesures de santé publique continues, telles que le port de masques et la distanciation sociale, sont plus nécessaires aujourd'hui qu'à tout autre moment de la pandémie. Mais à l'approche de Noël, beaucoup craignent que les choses n'empirent ; le gouverneur de Californie a commandé 5 000 sacs mortuaires supplémentaires et a installé de nombreux hôpitaux de campagne, alors même que l’Etat est en grande partie soumis à des règles strictes de confinement.
-Univadis, Medscape, & Mediquality editorial teams
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