COVID-19 : les coûts d’hospitalisation en Europe sont beaucoup plus élevés en présence du diabète

  • Bain SC & al.
  • Curr Med Res Opin

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les coûts moyens des soins spécialisés pour les personnes atteintes de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) sont plus élevés pour celles qui sont diabétiques que pour celles qui ne le sont pas.
  • Les efforts doivent se concentrer sur la prévention et le traitement adéquat du diabète ainsi que sur l’évitement de l’infection au COVID-19 chez les personnes diabétiques.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le diabète augmente les risques d’infection et de résultats graves liés à l’infection.

Méthodologie

  • Modélisation des données publiées provenant de 16 études ayant inclus 174–23 804 patients atteints du COVID-19 durant la période janvier-juin 2020 en Chine, aux États-Unis et en Europe.
  • Financement : Novo Nordisk Pharmaceuticals A/S Région Europe du Nord-Ouest (Novo Nordisk North West Europe Pharmaceuticals A/S).

Principaux résultats

  • Parmi tous les patients hospitalisés pour cause de COVID-19, environ 1,4 % étaient atteints d’un diabète de type 1 et 12,4 % étaient atteints d’un diabète de type 2.
  • Les personnes atteintes d’un diabète avaient un risque estimé d’admission en unité de soins intensifs (USI) de 24,6 % à 75,8 % en fonction du type de diabète et du contrôle de la glycémie, contre 13,3 % des personnes non diabétiques. 
  • 11,9 % à 55,9 % des personnes diabétiques, contre 9,1 % des personnes non diabétiques, ont fait l’objet d’un placement en USI et d’une ventilation artificielle invasive.
  • Les coûts moyens globaux des traitements ont varié de 16 993 € pour les patients non diabétiques à 57 244 € pour les patients atteints d’un diabète de type 1 ayant un mauvais contrôle de leur glycémie.
  • Les coûts de traitement totaux étaient de 3,3 milliards d’euros en présence du diabète, contre 10,6 milliards d’euros en son absence (au regard des effectifs des populations).  

Limites

  • Les données saisies n’ont pas été complètement corrigées pour prendre en compte les facteurs de confusion.
  • Aucune donnée sur les complications/comorbidités du diabète.
  • La plupart des articles ne font pas de distinction par type de diabète.
  • Les définitions d’un contrôle glycémique « bon» ou « mauvais » varient.