COVID-19 : les affections psychiatriques peuvent augmenter le risque d’infection perthérapeutique par le SARS-CoV-2 après la vaccination
- Nishimi K & al.
- JAMA Netw Open
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Une étude de cohorte rétrospective menée auprès d’anciens combattants aux États-Unis révèle que le fait de présenter une affection psychiatrique (par rapport à aucune) peut augmenter l’incidence des infections perthérapeutiques par le SARS-CoV-2 après une vaccination complète d’environ 7 %.
Pourquoi est-ce important ?
- Des mesures de prévention ciblées sont nécessaires pour prévenir les cas supplémentaires d’infections perthérapeutiques qui sont associés à une ou plusieurs affections psychiatriques.
Méthodologie
- Une étude de cohorte rétrospective a été menée auprès de 263 697 anciens combattants ayant eu accès aux soins de santé de l’administration des Anciens combattants entre le 20 février 2020 et le 16 novembre 2021 et ayant été entièrement vaccinés.
- Les personnes ayant reçu un diagnostic d’affection psychiatrique au cours des cinq dernières années ont été comparées à des personnes sans diagnostic d’affection psychiatrique.
- Critère d’évaluation principal : les infections perthérapeutiques par le SARS-CoV-2.
- Financement : département des Anciens combattants des États-Unis (US Department of Veterans Affairs) ; Université de Californie à San Francisco (University of California San Francisco).
Principaux résultats
- Âge moyen : 66,2 ans.
- 51,4 % des patients de la cohorte avaient reçu un diagnostic d’au moins 1 affection psychiatrique.
- 14,8 % des patients de la cohorte ont développé une infection perthérapeutique.
- Le fait d’avoir présenté une affection psychiatrique au cours des 5 dernières années a été associé à un risque relatif (RR) accru d’infection perthérapeutique dans un modèle corrigé pour prendre en compte les caractéristiques démographiques et vaccinales (RR corrigé [RRc] : 1,07 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,05–1,09) et dans un autre modèle corrigé pour prendre en compte des facteurs de confusion supplémentaires (RRc : 1,03 ; IC à 95 % : 1,01–1,05).
- Bien que la plupart des diagnostics aient montré un effet, les RRc les plus élevés dans le modèle entièrement corrigé concernaient le trouble lié à l’utilisation de substances illicites (RRc : 1,16 ; P < 0,001) et le trouble de l’adaptation (RRc : 1,13 ; P < 0,001).
Limites
- La méthodologie de l’étude était rétrospective et observationnelle.
- L’étude s’est appuyée sur des dossiers médicaux électroniques.
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