COVID-19 : le syndrome inflammatoire chez l’adulte pourrait ne pas être aussi grave qu’on le pensait

Pourquoi est-ce important ?

• Éditorial : à l’heure actuelle, une prise en charge médicale de soutien est recommandée.
• Il n’est pas clairement établi si les traitements utilisés pour un syndrome inflammatoire similaire observé chez les enfants (par ex., des immunoglobulines par voie intraveineuse ou des glucocorticoïdes) peuvent s’appliquer aux adultes. 

Principaux résultats

• 15 patients à risque ; âge médian : 45,1 ans (intervalle : 21,3–84,0) ; 33,3 % étaient des femmes.
• Le SARS-CoV-2 a été confirmé par test par réaction en chaîne par polymérase ou par test sérologique.
• 60 % présentaient des symptômes aigus du COVID-19.
• 20,0 % ont dû être hospitalisés pour cause de COVID-19 avant d’être hospitalisés pour un MIS-A.
• L’intervalle médian avant l’hospitalisation était de 23 jours (intervalle interquartile [IIQ] : 16,0–24,5). 
• Pendant l’hospitalisation : 33,3 % des patients ont eu besoin de soins intensifs pour une surveillance hémodynamique, un soutien par vasopresseurs ou une ventilation non invasive.
• 20,0 % ont reçu un diagnostic clinique de MIS-A, 26,7 % ont reçu un traitement immunosuppresseur et 46,6 % ont reçu une antibiothérapie.
• Aucun décès n’a été rapporté. 
• Le nombre médian de systèmes d’organes impliqués était de quatre (IIQ : 2,0–4,5).
• Les systèmes les plus fréquemment affectés étaient le système gastro-intestinal, le système hématologique et le système rénal. 

Méthodologie

• Une étude rétrospective et monocentrique a décrit les caractéristiques cliniques et les résultats du MIS-A associé à l’infection au SARS-CoV-2 en phase subaiguë ou en phase de convalescence ayant été confirmée par laboratoire chez des adultes aux États-Unis.
• Financement : Centre national américain pour l’avancement des sciences translationnelles (National Center for Advancing Translational Sciences.

Limites

• L’incidence du MIS-A est sous-estimée.
• L’étude était monocentrique.