COVID-19 : le SARS-CoV-2 se diffuse largement dans le corps et le cerveau jusqu’à 230 jours après l’apparition des symptômes
- Chertow D & al.
- Res Sq
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Une étude autopsique approfondie de 44 patients infectés par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2) au cours de la première année de la pandémie révèle que l’acide ribonucléique (ARN) du SARS-CoV-2 est largement diffusé dans plusieurs endroits du corps, y compris le cerveau, jusqu’à 230 jours après l’apparition des symptômes.
- Les résultats, publiés sur la plateforme de prépublication Research Square, sont en cours d’examen par la revue Nature.
Pourquoi est-ce important ?
- Les résultats représentent la carte la plus sensible et la plus complète de la persistance du SARS-CoV-2 dans l’ensemble du corps et du cerveau.
- Les résultats devraient aider à comprendre et à traiter la forme longue de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), communément appelée « Covid long ».
Méthodologie
- La cohorte comprend 44 patients aux États-Unis décédés du COVID-19 ou présentant un COVID-19 confirmé par réaction en chaîne par polymérase (Polymerase Chain Reaction, PCR) jusqu’à 230 jours après l’apparition des symptômes.
- Pour détecter et quantifier les cibles géniques du SARS-CoV-2 dans tous les échantillons de tissu, une PCR numérique par gouttelettes a été effectuée, suivie d’une validation par hybridation in situ.
- Sur 44 cerveaux, 11 ont fait l’objet d’un prélèvement tissulaire plus étendu.
- Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH).
Principaux résultats
- La majeure partie de l’inflammation due au SARS-CoV-2 a été observée dans les tissus respiratoires.
- L’ARN du SARS-CoV-2 a été le plus fréquemment détecté dans :
- les tissus respiratoires (97,7 % des 44 cas) ;
- le tissu cérébral (90,9 % des 11 cas) ;
- le tissu lymphoïde (86,4 % des 44 cas) ;
- le tissu cardiovasculaire (79,5 % des 44 cas) ;
- le tissu gastro-intestinal (72,7 % des 44 cas).
- Bien que l’ARN du SARS-CoV-2 ait été largement observé dans l’ensemble du cerveau, peu de signes d’inflammation ou de changements histopathologiques y ont été détectés.
Limites
- Il s’agit d’une méthodologie observationnelle.
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