COVID-19 : le risque d’infection perthérapeutique reste élevé chez les patients vaccinés atteints d’un cancer

  • Wang W & al.
  • JAMA Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les patients atteints d’un cancer qui ont été vaccinés contre le COVID-19 présentent un risque plus élevé que les personnes sans cancer de contracter une infection perthérapeutique par le SARS-CoV-2, augmentant ainsi le risque d’hospitalisation et de mortalité.

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats suggèrent que les vaccins contre le COVID-19 sont susceptibles d’offrir une protection moindre aux patients atteints d’un cancer, ce qui justifie le maintien des pratiques de réduction des risques chez ces patients.

Méthodologie

  • Dans le cadre d’une étude de cohorte rétrospective, les chercheurs ont analysé les données de plus de 636 000 personnes vaccinées aux États-Unis, dont plus de 45 253 atteintes d’un cancer.
  • Financement : subventions de l’Institut national américain du cancer des Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health [NIH] National Cancer Institute) ; Société américaine du cancer (American Cancer Society) ; autres.

Principaux résultats

  • Le risque cumulé global d’infection perthérapeutique était de 13,6 % chez les patients vaccinés atteints d’un cancer, contre 4,9 % chez les patients vaccinés sans cancer.
  • Le risque le plus élevé a été observé chez les patients atteints d’un cancer du pancréas (24,7 %), d’un cancer du foie (22,8 %), d’un cancer du poumon (20,4 %) et d’un cancer colorectal (17,5 %).
  • Le risque le plus faible a été observé chez les patients atteints d’un cancer de la thyroïde (10,3 %), d’un cancer de l’endomètre (11,9 %) et d’un cancer du sein (11,9 %).
  • Le risque était prononcé chez les patients ayant reçu un traitement anticancéreux au cours de l’année écoulée.
  • Chez les patients atteints d’un cancer :
    • Le risque d’hospitalisation était de 31,6 % après une infection perthérapeutique, contre 3,9 % sans infection perthérapeutique.
    • Le risque de mortalité était de 6,7 % après une infection perthérapeutique, contre 1,3 % sans infection perthérapeutique.

Limites

  • La méthodologie de l’étude était rétrospective.