COVID-19 : la susceptibilité à l’infection au SARS-CoV-2 est 44 % plus faible chez les enfants, par rapport aux adultes, selon une méta-analyse
- Viner RM & al.
- JAMA Pediatr
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les enfants et les adolescents pourraient avoir une susceptibilité 44 % plus faible à l’infection au coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2), par rapport aux adultes, selon une méta-analyse de 18 études de recherche des contacts.
Pourquoi est-ce important ?
- Ces résultats préliminaires ont des implications concernant la distanciation sociale et l’ouverture des écoles.
Méthodologie
- Une méta-analyse a été réalisée à partir de 18 études de recherche des contacts, menées auprès de plus de 200 000 participants (dont quelque 12 000 enfants et adolescents), après une recherche effectuée dans PubMed et medRxiv, un serveur de prépublications médicales.
- Parmi les études, six provenaient de Chine, deux des États-Unis et une provenait de chacun des pays suivants : Australie, Brunei, Corée du Sud, Inde, Irlande, Israël, Japon, Pays-Bas, Singapour et Taïwan.
- 14 études de dépistage dans la population n’ont pas été incluses, car elles ont été jugées inappropriées pour la méta-analyse en raison de leur trop forte hétérogénéité.
- Les adultes ont été définis comme étant âgés de 20 ans ou plus.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Principaux résultats
- Une méta-analyse d’études de recherche des contacts révèle que les enfants et les adolescents pourraient avoir une susceptibilité 44 % plus faible à l’infection au SARS-CoV-2, par rapport aux adultes (RC : 0,56 ; IC à 95 % : 0,37–0,85).
- Les enfants de moins de 10 ans présentent une susceptibilité légèrement plus faible à l’infection (RC : 0,52 ; IC à 95 % : 0,33–0,82), par rapport aux adolescents (10–19 ans ; RC : 0,72 ; IC à 95 % : 0,46–1,10).
- Trois études de recherche des contacts menées dans des écoles ont révélé une transmission négligeable de la maladie à partir des cas de référence chez des enfants ou des professeurs.
- L’obtention de la prévalence ou de la séroprévalence du virus chez les enfants, par rapport aux adultes, n’a pas été possible à partir des études de dépistage dans la population.
Limites
- Certaines études étaient de faible qualité, avec notamment des biais potentiels.
Malheureusement, l’accès à l’intégralité de cet article est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d’un compte.
Vous avez atteint la limite d'articles par visiteur
Inscription gratuite Disponible uniquement pour les professionnels de santé