COVID-19 : la lymphadénopathie liée au vaccin est beaucoup plus fréquente que lors des essais

  • Garreffa E & al.
  • Eur J Cancer

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Une revue de la littérature révèle que l’incidence de la lymphadénopathie régionale après la vaccination contre la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) peut atteindre 53 %, ce qui est beaucoup plus élevé que l’incidence rapportée lors des essais cliniques portant sur le vaccin Moderna (16 % après la deuxième dose) et le vaccin Pfizer-BioNTech (moins de 1 %).

Pourquoi est-ce important ?

  • La lymphadénopathie liée au vaccin interfère avec le dépistage, le diagnostic et la prise en charge du cancer du sein et provoque une anxiété injustifiée.
  • Les auteurs ont présenté des recommandations concernant la prise en charge des patientes atteintes d’un cancer du sein, d’après des études de cas.

Méthodologie

  • Une revue de la littérature a identifié 15 études (2 057 patientes ; plage de taille des échantillons : 1–728).
  • La revue portait sur les bases de données PubMed, Ovid MEDLINE, Scopus, CINHAL, Springer Nature, ScienceDirect, Academic Search Premier, Directory of Open Access Journals.
  • Les recommandations des auteurs s’appuyaient sur des études de cas provenant des hôpitaux universitaires de Derby et Burton (Royaume-Uni) et de la clinique Mayo (Mayo Clinic ; Minnesota).
  • Financement : aucun.

Principaux résultats

  • L’incidence de lymphadénopathie liée au vaccin était comprise entre 14,5 % et 53 %.
  • Elle a persisté pendant plus de 6 semaines chez 29 % des patientes.
  • Il est conseillé aux patientes atteintes d’un cancer du sein de se faire vacciner dans le bras opposé au cancer.
  • L’incidence élevée de lymphadénopathie liée au vaccin entraîne des examens et des traitements inutiles, et suscite une forte anxiété chez les patientes.
  • Des antécédents précis concernant la vaccination contre le COVID-19 doivent être obtenus auprès de toutes les patientes chez qui une lymphadénopathie régionale est un résultat clinique et/ou d’imagerie ; les antécédents des patientes doivent être pris en compte ainsi que le jugement clinique.

Limites

  • Il s’agissait d’études observationnelles rétrospectives.