COVID-19 : la forme légère du COVID-19 est associée à un dysfonctionnement olfactif pouvant durer 2 mois
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- La prévalence du dysfonctionnement olfactif autorapporté et objectif semble être significativement plus élevée chez les patients atteints d’une forme légère de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) et dure en moyenne 3 semaines dans la plupart des cas.
Pourquoi est-ce important ?
- La réalisation en temps opportun d’une nasofibroscopie à la suite de l’apparition d’un dysfonctionnement olfactif pourrait s’avérer utile pour accompagner les patients et déterminer les stratégies thérapeutiques visant à faciliter la récupération.
Principaux résultats
- 2 581 patients ; 74,2 % des patients ont autorapporté un dysfonctionnement olfactif, 71,1 % (1 363) ont complété des évaluations subjectives.
- Prévalence du dysfonctionnement olfactif : 85,9 % ont présenté une forme légère du COVID-19, 4,5 % une forme modérée et 6,9 % une forme sévère/critique (P = 0,001).
- La prévalence autorapportée de l’anosmie (81,6 %), de la cacosmie (67,6 %), de la phantosmie (16,4 %) et du dysfonctionnement de la perception des arômes (57,0 %) était plus élevée avec la forme légère du COVID-19 qu’avec sa forme modérée (P < 0,02).
- La prévalence du dysfonctionnement olfactif objectif était plus élevée avec la forme légère (36,6 %) qu’avec la forme modérée/critique (54,7 %) du COVID-19 (P = 0,001).
- Durée de l’anosmie :
- 5 à 8 jours : 15,9 %.
- 15 à 30 jours : 13,9 %.
- Durée moyenne : 21,6 ± 17,9 jours.
- À 60 jours : 15,3 % des patients n’avaient objectivement pas récupéré leur odorat.
- À 6 mois, le taux de récupération global était de 95,3 %.
- Aucun lien significatif n’a été constaté entre les données cliniques et le dysfonctionnement olfactif.
- Une sévérité des symptômes à l’inclusion plus élevée est prédictive de la persistance du dysfonctionnement olfactif à 60 jours (P < 0,001).
Méthodologie
- Une analyse de cohorte rétrospective et observationnelle a examiné la prévalence du dysfonctionnement olfactif, et la récupération chez des patients atteints du COVID-19 ambulatoires et hospitalisés dans 18 hôpitaux européens.
- Financement : aucun.
Limites
- Il s’agissait d’une étude rétrospective.
- Autodéclaration.
- Évaluation du goût biaisée.
- Sous-estimation de l’incidence du dysfonctionnement olfactif.
Malheureusement, l’accès à l’intégralité de cet article est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d’un compte.
Vous avez atteint la limite d'articles par visiteur
Inscription gratuite Disponible uniquement pour les professionnels de santé