COVID-19 : la FDA autorise le bebtélovimab, un nouvel anticorps monoclonal ayant une activité contre le variant Omicron

  • U.S. Food and Drug Administration
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À retenir

  • La FDA a délivré une autorisation d’utilisation d’urgence (Emergency Use Authorization, EUA) pour le bebtélovimab (LY-CoV1404 ; LY3853113 fabriqué par Eli Lilly and Co).
  • Le bebtélovimab est un anticorps monoclonal dirigé contre la protéine Spike du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2), y compris pour le variant Omicron.
  • L’EUA est destinée au traitement de la forme légère à modérée de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) chez les adultes et les enfants âgés de 12 ans ou plus qui présentent un risque élevé d’évolution vers une forme grave du COVID-19, notamment d’hospitalisation ou de décès, et à la condition que les autres options de traitement du COVID-19 ne soient pas accessibles ou qu’elles ne soient pas appropriées sur le plan clinique.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le bebtélovimab est un ajout crucial à l’offre limitée d’autres anticorps monoclonaux pour les patients ambulatoires à haut risque.
  • Des informations supplémentaires sur le bebtélovimab destinées aux professionnels de santé sont disponibles ici.

Points clés

  • La dose de bebtélovimab consiste en une perfusion intraveineuse unique de 175 mg.
  • Le bebtélovimab agit en se liant à la protéine Spike du virus, l’empêchant ainsi de se lier au récepteur humain de l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2.
  • Les événements indésirables du bebtélovimab sont, le plus souvent, des réactions en relation avec la perfusion (0,3 %), un prurit (0,3 %) et une éruption cutanée (0,8 %), en plus des nausées (0,8 %) et des vomissements (0,7 %).
  • L’activité contre le variant Omicron et le sous-variant BA.2 d’Omicron a été révélée lors de tests de neutralisation en laboratoire.
  • Des essais cliniques chez l’être humain ont été menés auprès de 380 patients à faible risque, lesquels ont montré un délai plus court avant la résolution durable des symptômes (par rapport au placebo) et une charge virale plus faible ; et auprès de 150 patients à haut risque, lesquels ont montré des taux plus faibles d’hospitalisation et de décès (par rapport au placebo).