COVID-19 : la dose de rappel de Pfizer est associée à un risque plus faible d’infection par le SARS-CoV-2 chez les professionnels de santé
- Spitzer A & al.
- JAMA
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Une dose de rappel du vaccin Pfizer-BioNTech (BNT162b2) est associée à un risque d’infection 97 % plus faible par le variant Delta du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2), par rapport à l’absence de dose de rappel, chez les professionnels de santé.
Pourquoi est-ce important ?
- Il s’agit de la première étude portant sur l’efficacité d’une dose de rappel chez des professionnels de santé plus jeunes.
Méthodologie
- Une cohorte prospective a inclus 1 928 professionnels de santé d’un hôpital israélien qui ont reçu un rappel par une troisième dose du vaccin Pfizer, par rapport à ceux ne l’ayant pas reçu (août-septembre 2021), lorsque le variant Delta était prédominant.
- Critère d’évaluation principal : les taux d’infection par le SARS-CoV-2.
- Les professionnels de santé ont fait l’objet d’un dépistage visant à déceler l’infection tous les 14 jours au moyen de tests par amplification en chaîne par polymérase après transcription inverse (Reverse Transcription-Polymerase Chain Reaction, RT-PCR).
- Financement : Centre médical Sourasky de Tel-Aviv ; Siemens.
Principaux résultats
- Âge médian : 44 ans.
- Les participants avaient effectué le schéma vaccinal de Pfizer à 2 doses une médiane de 210 jours avant l’inclusion dans la cohorte.
- 85,6 % des participants de la cohorte ont reçu la dose de rappel.
- La cohorte a été suivie pendant une médiane de 39 jours (intervalle interquartile : 35–41) après l’inclusion dans la cohorte.
- Les participants ayant reçu la dose de rappel (par rapport à ceux ne l’ayant pas reçue) avaient un taux 97 % plus faible d’infection par le SARS-CoV-2 (12,8 contre 116,1 pour 100 000 personnes-jours).
- Rapport de risque (RR) de 0,07 ; intervalle de confiance (IC) à 95 % : 0,02–0,20.
Limites
- L’étude était monocentrique.
- Il s’agit d’une méthodologie observationnelle.
- Courte durée de suivi.
- L’étude ne disposait pas de la puissance statistique suffisante pour évaluer les hospitalisations ou les décès.
- Étude non menée pendant la période de prédominance du variant Omicron.
Malheureusement, l’accès à l’intégralité de cet article est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d’un compte.
Vous avez atteint la limite d'articles par visiteur
Inscription gratuite Disponible uniquement pour les professionnels de santé