COVID-19 : la biochimie respiratoire est hautement spécifique et sensible
- Ruszkiewicz DM & al
- EClinicalMedicine
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Des signatures respiratoires pourraient servir à diagnostiquer la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) sur le lieu de soins.
- Les tests par spectrométrie de mobilité ionique-chromatographie en phase gazeuse (SMI-CPG) semblent détecter les changements liés au COVID-19 dans les composés organiques volatils (COV).
Pourquoi est-ce important ?
- Les stratégies basées sur la SMI-CPG pour établir/écarter la présence du COVID-19 pourraient faciliter la mise en œuvre de tests rapides sur le lieu de soins, qu’il s’agisse de soins d’urgence ou de soins en cabinet.
- Des données de séries chronologiques ayant une plus grande puissance statistique sont nécessaires pour définir les profils des COV associés à l’infection.
Principaux résultats
- 98 patients positifs au coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2).
- 63,6 % des patients (21/33) provenaient d’Édimbourg, au Royaume-Uni.
- 15,4 % des patients (10/65) provenaient de Dortmund, en Allemagne.
- Diagnostics non liés au COVID-19 : l’exacerbation de l’asthme, la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), la pneumonie bactérienne, les affections cardiaques.
- Une analyse en composantes principales a identifié une hausse des cétones et des aldéhydes s’accompagnant d’une diminution du méthanol dans les deux cohortes.
- « Élément 144 », un composé mystérieux identifié dans les données d’Édimbourg, a été associé à une maladie plus sévère.
- Une modélisation de l’analyse en composantes principales a été utilisée pour définir les groupes de patients en fonction des COV.
- Dans la cohorte de Dortmund, le modèle avait :
- une sensibilité de 90 % et une spécificité de 80 % pour distinguer le COVID-19.
- Aire sous la courbe : 0,91 (IC à 95 % : 0,87–1,00).
- Dans la cohorte d’Édimbourg, le modèle avait :
- une sensibilité de 82,4 % et une spécificité de 75 %.
- Aire sous la courbe : 0,87 (IC à 95 % : 0,67–1).
- Dans la cohorte de Dortmund, le modèle avait :
- Score basé sur les COV pour la cohorte d’Édimbourg : les scores de respiration étaient 1,13 fois supérieurs à la moyenne chez les patients atteints du COVID-19, par rapport à ceux non atteints.
- Score basé sur les COV pour la cohorte de Dortmund : les scores étaient 1,24 fois plus élevés que ceux des patients atteints du COVID-19.
Méthodologie
- Des études de prévalence observationnelles ont été menées dans deux hôpitaux.
- Financement : Service national de santé écossais pour la recherche (NHS Research Scotland) ; Université d’Édimbourg (University of Edinburgh).
Limites
- Incapacité à résoudre les signaux coélués.
- Techniques mal harmonisées entre les différents sites.
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