À retenir
- Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (European Centre for Disease Control and Prevention, ECDC) et l’Agence européenne des médicaments (European Medicines Agency, EMA) recommandent que les personnes âgées de 60 à 79 ans et celles présentant des comorbidités qui les exposent à un risque élevé de forme grave de la maladie reçoivent une seconde injection de rappel par vaccin à acide ribonucléique messager (ARNm) contre le COVID-19.
Pourquoi est-ce important ?
- Encourager une seconde injection de rappel pour les patients âgés de 60 ans ou plus et ceux qui sont à risque de forme grave de la maladie (y compris les personnes présentant des comorbidités et celles résidant dans des établissements de soins de longue durée).
- Prévoir des injections de rappel supplémentaires pendant l’automne et l’hiver pour les personnes présentant le risque le plus élevé de forme grave de la maladie, en les combinant éventuellement à des injections de rappel contre la grippe.
- Étant donné que l’administration du vaccin a globalement été faible et inégale , il convient d’améliorer les taux de primo-vaccination et de première injection de rappel chez les personnes respectant les conditions définies.
Points clés
- Les taux de cas chez les personnes âgées de 65 ans ou plus ont augmenté de 32 % dans 22 des 24 pays, selon les données de surveillance pour la semaine se terminant le 3 juillet ; cela équivaut à 62,8 % du maximum atteint durant la pandémie, avec une transmission accrue se traduisant par une augmentation des taux de forme grave de la maladie.
- Les taux d’admissions à l’hôpital ou en unité de soins intensifs (USI) sont également en hausse, notamment en raison du variant BA.5 d’Omicron.
- Les données probantes ne justifient pas clairement l’administration d’une seconde injection de rappel aux personnes en bonne santé âgées de moins de 60 ans, aux professionnel(le)s de la santé ou au personnel des établissements de soins de longue durée.
- Le développement de vaccins adaptés est en cours.
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