COVID-19 : l’ECDC et l’EASA mettent à jour leurs orientations relatives aux tests de dépistage et assouplissent les restrictions de déplacement dans l’UE
- European Centre for Disease Prevention and Control and European Union Aviation Safety Agency
- European Centre for Disease Prevention and Control
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les voyageurs aériens au sein de l’Union européenne (UE) ne doivent pas automatiquement être considérés comme présentant un risque élevé de transmission du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2), mais plutôt être traités de la même manière que les résidents locaux des États membres n’ayant pas eu de contact direct avec des personnes infectées, conformément aux lignes directrices mises à jour du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (European Centre for Disease Prevention and Control, ECDC) et de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (European Union Aviation Safety Agency, EASA).
Pourquoi est-ce important ?
- Des téléconsultations réalisées avant le voyage peuvent faciliter l’éducation des patients.
- Il convient de conseiller les patients prévoyant de voyager de se familiariser avec la situation épidémiologique du COVID-19 dans le pays de destination ainsi qu’avec les mesures relatives aux voyages qui sont en place.
- Les patients doivent comprendre les risques actuels en fonction de leur état immunitaire, de leur âge et des comorbidités qu’ils présentent.
Points clés
- Les données ne soutiennent pas la mise en quarantaine/le dépistage des voyageurs dans le but de réduire les taux globaux de transmission.
- L’exception concerne la circulation en provenance d’une zone à l’incidence extrêmement élevée (c.-à-d., bien au-delà de la valeur la plus faible pour la « zone rouge », correspondant à plus de 50 cas/100 000 personnes sur une période de 14 jours) vers une autre zone rouge où les taux d’infection sont plus faibles ou vers une zone orange/verte.
- Les performances actuelles relatives aux tests de dépistage du COVID-19 dépendent de plusieurs facteurs, notamment de la prévalence actuelle dans la population de l’État membre concerné.
- Les tests ne font pas la distinction entre les personnes qui sont en période d’incubation d’une infection et celles dont les charges virales sont inférieures aux niveaux détectables.
- Les tests de dépistage antigéniques rapides sont préférables aux tests par réaction en chaîne par polymérase (Polymerase Chain Reaction, PCR) dans les cas de charges virales élevées et de cas symptomatiques en phase précoce (moins de 5 jours depuis l’apparition des symptômes).
- Le dépistage doit être envisagé pour raccourcir les exigences en matière de quarantaine.
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