COVID-19 : des traitements sont nécessaires de toute urgence pour la forme légère de la maladie
- Kim PS & al.
- JAMA
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Malgré des progrès dans le cadre du traitement de la forme sévère de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), les traitements pour la phase précoce de la maladie et sa forme légère font défaut.
- Il est nécessaire que de tels traitements puissent être administrés facilement pour les patients ambulatoires et qu’ils soient largement disponibles à faible coût, affirme Anthony Fauci, directeur de l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (National Institute of Allergy and Infectious Diseases), qui a écrit avec ses coauteurs dans la revue JAMA.
Pourquoi est-ce important ?
- La plupart des personnes atteintes du COVID-19 présentent une forme légère de la maladie.
- L’avènement de traitements pour la forme légère de la maladie améliorera les résultats des patients, permettra d’éviter les hospitalisations, les séquelles chroniques à long terme (la fatigue, l’atteinte cognitive et le dysfonctionnement cardiopulmonaire) et raccourcira la période d’infectiosité.
- Auteurs : « La mise en œuvre de traitements ambulatoires associée à un vaccin efficace aurait des implications importantes concernant la capacité à mettre fin à cette pandémie. »
Points clés
- Les traitements actuels utilisés pour la forme sévère de la maladie ne sont pas adéquats ou sont dangereux pour les patients atteints de la forme légère de la maladie.
- Le remdésivir nécessite des perfusions quotidiennes et n’est pas tenable en milieu ambulatoire.
- La dexaméthasone, un immunosuppresseur, pourrait aggraver les résultats cliniques.
- Plusieurs antiviraux sont en train d’être repositionnés et testés, comme le mésylate de camostat, un médicament approuvé pour le traitement de la pancréatite chronique et l’œsophagite peptique postopératoire.
- D’autres exemples de médicaments actuellement testés pour le traitement de la forme légère de la maladie incluent :
- les modulateurs immunitaires ;
- les anticorps monoclonaux ;
- le plasma de convalescents ;
- les gammaglobulines hyperimmunes ;
- les anticorps polyclonaux.
- La difficulté consiste à trouver une voie d’administration adaptée au milieu ambulatoire, comme l’administration d’anticorps par inhalation ou par injection sous-cutanée ou intramusculaire.
- Ces efforts « méritent de recevoir le soutien total de la communauté médicale et du public », écrivent A. Fauci et ses coauteurs.
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