COVID-19, dengue et grippe : comment les distinguer ?

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À retenir

  • Chez un patient fébrile pour lequel le COVID-19, la dengue et la grippe sont envisagés dans le diagnostic différentiel, des bouffées vasomotrices au visage ou une thrombopénie suggèrent la dengue, tandis que la toux est plus probable dans le cadre du COVID-19.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les diagnostics manqués ou tardifs de ces infections peuvent affecter la prise de décision concernant la durée de l’isolement et la prise en charge empirique, et entraîner de moins bons résultats.
  • La réalisation de tests peut prendre du temps.

Méthodologie

  • Une étude rétrospective des données recueillies dans 4 services d’urgence et une clinique à Porto Rico a été réalisée (n = 2 643).
  • Les participants étaient des adultes présentant de la fièvre ou ayant des antécédents de fièvre ainsi que des symptômes respiratoires et ayant été testés positifs pour la dengue, la grippe ou le SARS-CoV-2, pendant la période de mai 2012 à janvier 2021.
  • Critère d’évaluation : les caractéristiques distinctives de chaque infection.
  • Financement : Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (Centers for Disease Control and Prevention, CDC).

Principaux résultats

  • Les patients atteints de la grippe et de la dengue avaient tendance à se présenter dans les 2 à 3 jours suivant l’apparition des symptômes ; ceux atteints du COVID-19 avaient tendance à se présenter plus tard, après environ 4 jours.
  • Les bouffées vasomotrices au visage et la thrombopénie étaient fortement liées à la dengue, mais peu fréquentes dans le cadre du COVID-19.
  • La toux et le nez qui coule étaient moins fréquents dans le cadre de la dengue, mais fréquents dans celui du COVID-19.
  • La difficulté respiratoire était beaucoup plus fréquente dans le cadre du COVID-19 que dans celui de la dengue.
  • Le nez qui coule était fréquent dans le cadre de la grippe.
  • La grippe et le COVID-19 étaient difficiles à distinguer sur le plan clinique.

Limites

  • Les résultats correspondent à des souches de SARS-CoV-2 plus anciennes que celles qui prédominent aujourd’hui.
  • Les données sur la saturation en oxygène, le goût, l’odorat, la douleur thoracique et la toux productive étaient absentes.