COVID-19 dans le monde au 6 novembre : élections aux Etats-Unis et nouveaux cas, essai clinique français suspendu, visons abattus au Danemark...
- Sarah Issa
- Medical News
En raison de l'évolution rapide de la pandémie COVID-19, Univadis souhaite partager avec vous l'actualité couverte par nos équipes éditoriales. Retrouvez ci-dessous une sélection des articles.
Certains de ces articles ne sont publiés uniquement dans leur langue originale, précision entre parenthèses. Nous avons extrait pour vous quelques points clés de ces articles. Un lien vers la source originale de l’article permettra à ceux qui le souhaitent d'aller plus loin.
Ce tour d’horizon apporte un aperçu de pratiques cliniques, recommandations, découvertes émergentes au cours de cette pandémie. De manière générale, toutes les informations concernant COVID-19 sont susceptibles de subir une actualisation avec l’avancée des connaissances. Les dates de publication des articles sont plus que jamais importantes. Certaines des informations ci-dessous peuvent également ne pas être en adéquation avec les directives des autorités sanitaires françaises.

Mardi, en pleine élection présidentielle, les États-Unis ont enregistré 91.000 nouveaux cas de coronavirus. C'est le deuxième plus grand nombre de cas par jour pour le pays depuis le début de l’épidémie. Une bonne nouvelle nous parvient toutefois des EU : une étude américaine montre que des anticorps neutralisants robustes persistent pendant des mois chez environ 90 % des patients.
Au Brésil, 160 785 décès et 5 575 289 cas confirmés à 13 heures mercredi. Malgré ces chiffres élevés, le nombre moyen de décès quotidiens a diminué de 30 %, passant à 367 au cours de la dernière semaine par rapport à il y a deux semaines. C'est la moyenne la plus basse depuis le 28 avril et la plus forte baisse depuis le début de la pandémie.
Au Mexique, Marcelo Ebrard, ministre des affaires étrangères, a annoncé que la phase 3 de l'essai vaccinal CanSino Biologics commencera cette semaine. Le ministère de la santé et la Commission fédérale pour la protection contre les risques sanitaires ont procédé à une évaluation rigoureuse et seront chargés de surveiller l'essai. Il vise à vacciner 15 000 volontaires mexicains de plus de 18 ans dans 20 centres de santé de plus de dix États. Il y a actuellement plus de 938.405 cas confirmés et 92.593 décès confirmés au Mexique.
Le gouvernement argentin achètera 25 millions de doses du vaccin russe Spoutnik V entre décembre et la première moitié de janvier si les résultats de la phase 3 sont positifs. Les données faisant état d'un « bon profil de sécurité » et de « fortes réponses immunitaires humorales et cellulaires » ont été publiées le 4 septembre. Toutefois, une lettre ouverte publiée depuis a souligné des incohérences dans l’étude.
Le ministère de la santé australien a indiqué avoir obtenu 50 millions de doses supplémentaires de deux autres vaccins COVID-19 pour sa population. Les vaccins Novavax et Pfizer/BioNTech devraient être disponibles dans le pays entre le début et le milieu de l'année 2021.
En France, avec 18 866 nouvelles hospitalisations sur les 7 derniers jours, la déprogrammation des interventions hospitalières s’emballe. Inquiet, le Dr Philippe Cuq, président de l'Union des chirurgiens de France, appelle à ce que la déprogrammation des procédures reste une décision médicale et non administrative. Dans ce contexte tendu, les soignants français se demandent s'ils vont tenir le coup. « On nous a demandé de faire un sprint et nous l'avons fait. Aujourd'hui, nous sommes confrontés à un marathon », déclare Colas Tcherakian, pneumologue français. Enfin, pas d’éclaircie en vue du côté de la recherche. Suite à une information de sécurité concernant l'essai clinique français ANACONDA-COVID-19, tous les essais évaluant l'antagoniste de l'IL1 anakinra dans le traitement de COVID-19 ont été suspendus
L'Allemagne est confrontée à la deuxième vague avec jusqu'à 20 000 nouvelles infections par jour. L'institut allemand Robert Koch a adapté sa stratégie de test cette semaine, en conseillant aux médecins de ne pas tester pour des simples symptômes de rhume, mais de se concentrer sur les symptômes « typiques » comme la toux, la fièvre et les troubles du goût et de l'odorat et sur les populations à risque ou qui ont été en contact avec des personnes infectées. En parallèle, les médecins des soins intensifs exigent que les hôpitaux passent en mode d'urgence et annulent les opérations « de routine » si possible - pour se préparer à la vague de patients COVID-19 qui auront besoin de soins intensifs.
L'Angleterre a entamé jeudi une quarantaine de semaines de confinement national pour éviter que le NHS ne soit submergé par les cas de COVID-19. Le directeur général du NHS Angleterre a déclaré que « l'équivalent de 22 de nos hôpitaux » étaient déjà remplis de patients atteints de Covid. Le NHS anglais est à nouveau de retour à son niveau d'alerte le plus élevé. Les quatre pays du Royaume-Uni prennent des mesures différentes, le Pays de Galles devant mettre fin à un « couvre-feu » lundi. Les médecins généralistes se tiennent prêts à mettre en place un programme de vaccination contre le SARS-CoV-2en décembre si l'une des options, comme le vaccin Oxford/AstraZeneca, est approuvée à temps.
Le Danemark va abattre la totalité des quinze millions de visons élevés sur son territoire en raison d'une mutation de COVID-19 déjà transmise à 12 personnes, ce qui menace l'efficacité d'un futur vaccin pour l'homme, a annoncé ce mercredi le Premier ministre Mette Frederiksen.
La Belgique impose un confinement national partiel pendant six semaines - Le premier ministre du pays a averti que les services de santé étaient débordés et que la capacité des soins intensifs allait être dépassée. Le confinement national partiel a été imposé en Belgique en raison d'une augmentation drastique du nombre de cas. Lien [français]
L'Espagne a dépassé les 1,2 million de cas de covid-19 avec plus de 15 000 cas par jour, ce qui représente l'un des taux les plus élevés de la pandémie. Le 4 novembre, le gouvernement central et les gouvernements régionaux se sont mis d'accord sur un plan national visant à limiter la propagation du covid19. Quoi qu'il en soit, ils n'appliqueront pas de confinement général pour le moment et attendront une ou deux semaines pour voir si les mesures sont efficaces.
L'Italie impose un confinement dans les « zones rouges » et un confinement partiel dans les autres régions du pays. Le gouvernement a établi un indicateur composite (basé sur le nombre de nouveaux cas, le nombre de décès et le nombre de lits de soins intensifs disponibles...) pour diviser le pays en zones rouge, orange et jaune, avec différents niveaux de restrictions. Une réévaluation de la classification aura lieu tous les 15 jours. Lien [italien]
Au Portugal, le nombre de cas de COVID-19 a augmenté de façon spectaculaire au cours du mois dernier et plusieurs hôpitaux publics sont proches de leur pleine capacité. Le gouvernement a annoncé l'ouverture de plus de lits dans les hôpitaux et l'embauche de plus de médecins et d'infirmières. En raison de l'augmentation du nombre de cas, une grande partie du Portugal est soumise à un nouveau confinement, pour au moins deux semaines. Les écoles resteront ouvertes, mais les établissements commerciaux et les restaurants devraient fermer plus tôt, de même que les centres culturels.
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