COVID-19 : chez les enfants, les symptômes ne reflètent souvent pas la sévérité ni le risque de transmission

Principaux résultats

• 690 patients ; 51,4 % de patients de sexe féminin (n = 355), 48,6 % de patients de sexe masculin (n = 335) ; 175 foyers.
  • Enfants, âge :
    • 0–4 ans : 37,1 % (n = 256 ; nourrissons, n = 38).
    • 5–17 ans ; 14,5 % (n = 100).
  • Adultes : 48,4 % (n = 334).
• 7,8 % de patients (n = 54), 22 foyers infectés par le SARS‑CoV‑2 :
  • Enfants, âge :
    • 0–4 ans : 8,6 % (22/254 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 5,5–12,7 %).
    • 5–17 ans : 11,0 % (11/100 ; IC à 95 % : 5,6–18,8 %).
  • Adultes : 6,3 % (21/334 ; IC à 95 % : 3,9–9,5 %).
• 94,4 % de cas (51/54) confirmés par tests par amplification en chaîne par polymérase après transcription inverse (Reverse Transcription-Polymerase Chain Reaction, RT-PCR) ; 3 cas sur 256 (âge : 0–4 ans) confirmés par sérologie.
• 27,5 % de cas asymptomatiques (14/51) confirmés par RT-PCR.
  • 36,8 % des enfants (7/19) âgés de 0–4 ans, contre 14,3 % des adultes (3/21).
• Symptomatiques : enfants âgés de 0–4 ans : médiane de 3,5 (intervalle interquartile [IIQ] : 2,0–4,3), par rapport à :
  • Adultes : 8,5 (IIQ : 6,0–11,0) ; P = 0,002.
  • Enfants âgés de 5–17 ans : 5,0 (IIQ : 2,0–6,5) ; P = 0,64.
• Charge virale : comparaison entre asymptomatiques (valeur médiane : 2,8 log₁₀ copies/ml [IIQ : 1,5–3,3]) et symptomatiques (valeur médiane : 2,8 log₁₀ copies/ml [IIQ : 1,8–4,4]).
• Les symptômes étaient significativement corrélés à la charge virale chez les adultes (R = 0,69 ; P < 0,001), mais pas chez les enfants (0–4 ans : R = 0,02 ; P = 0,53 ; et 5–17 ans : R = 0,18 ; P = 0,58).

Méthodologie

• Une étude de cohorte prospective a évalué l’incidence du SARS‑CoV‑2, les caractéristiques virologiques ainsi que les symptômes, chez des enfants plus jeunes et plus âgés et des adultes, aux États-Unis.
• Financement : Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (Centers for Disease Control and Prevention, CDC).

Limites

• Le caractère généralisable des résultats est limité.
• Faible taille de l’échantillon de personnes infectées par le SARS‑CoV‑2.
• L’étude a été menée avant la période de prédominance du variant Omicron et d’autres variants émergents.