COVID-19 : caractéristiques épidémiologiques des adultes présentant un syndrome inflammatoire multisystémique après le COVID-19

  • Patel P & al.
  • JAMA Netw Open

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Cette revue recense les caractéristiques cliniques de 221 cas mondiaux de syndrome inflammatoire multisystémique chez l’adulte (Multisystem Inflammatory Syndrome in Adults, MIS-A) apparaissant 4 semaines après la survenue aiguë de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).

Pourquoi est-ce important ?

  • Il s’agit de la première épidémiologie descriptive du MIS-A.

Méthodologie

  • Un examen de 221 patients présentant un MIS-A : (1) cas rapportés dans la littérature mondiale (environ 99 patients) d’après une recherche menée dans les bases de données MEDLINE et Embase ainsi que dans la base de données mondiale sur la littérature relative au COVID-19 de l’OMS, entre autres ; (2) 102 patients issus du système de surveillance des Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (Centers for Disease Control and Prevention, CDC) du MIS chez les enfants ; et (3) 20 patients issus de rapports volontaires transmis aux CDC.
  • Financement : interne aux CDC.

Principaux résultats

  • L’âge médian des 221 patients était de 21 ans (intervalle interquartile [IIQ] : 19–34) ; 70 % des patients étaient des hommes et 36 % étaient d’origine ethnique noire.
  • 68 % avaient eu des antécédents de maladie de type COVID-19 symptomatique une médiane de 28 jours (IIQ : 20–36) auparavant.
  • Le nombre médian de systèmes d’organes impliqués était de 5 (IIQ : 4–6).
  • La plupart des patients présentaient :
    • de la fièvre (96 %) ;
    • de l’hypotension (60 %) ;
    • une dysfonction cardiaque (54 %) ;
    • une difficulté respiratoire (52 %) ;
    • de la diarrhée (52 %).
  • La durée médiane de l’hospitalisation était de 8 jours (IIQ : 5–12).
    • 57 % des patients ont été admis en unité de soins intensifs (USI).
    • 47 % ont eu besoin d’une assistance respiratoire.
    • 7 % des patients sont décédés.
  • La plupart des patients présentaient des marqueurs élevés de coagulopathie et/ou d’inflammation (90 %) et un résultat sérologique positif pour le SARS-CoV-2 (72 %).
  • Dix patients étaient atteints d’une maladie de Kawasaki.

Limites

  • Article de revue rétrospective et observationnelle.