COVID-19 : aucun bénéfice de la dapagliflozine chez les patients hospitalisés présentant un risque cardiométabolique

  • Kosiborod MN & al.
  • Lancet Diabetes Endocrinol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les résultats d’hospitalisation pour cause de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) ne s’améliorent pas chez les patients présentant des facteurs de risque cardiométaboliques qui sont traités par dapagliflozine, par rapport au placebo.
  • Cet essai randomisé n’a pas permis d’observer une amélioration concernant la récupération clinique, une diminution de la mortalité, ou une protection des organes selon l’hypothèse émise.

Pourquoi est-ce important ?

  • Étant donné que la dapagliflozine confère une protection pour le cœur et les reins, ces chercheurs ont émis l’hypothèse qu’elle pourrait protéger contre la défaillance multi-viscérale pouvant survenir avec la forme grave du COVID-19.

Principaux résultats

  • 625 patients ont reçu de la dapagliflozine (10 mg par jour par voie orale) et 625 ont reçu un placebo.
  • Moyenne d’âge : 61,4 ans ; 42,6 % de femmes.
  • Indice de masse corporelle (IMC) moyen : 30,7 kg/m2.
  • 84,8 % des patients étaient atteints d’une hypertension et 50,9 % étaient atteints d’un diabète de type 2. Des comorbidités telles qu’une maladie athéroscléreuse, une insuffisance cardiaque et une insuffisance rénale chronique étaient également présentes.
  • 48,9 % des patients présentaient plus de 1 facteur de risque cardiométabolique.
  • Le rapport de risque (RR) de survenue d’un événement retenu dans le critère d’évaluation principal composite, à savoir le dysfonctionnement d’un organe ou le décès toutes causes confondues, avec la dapagliflozine, par rapport au placebo, était de 0,80 (IC à 95 % : 0,58–1,10).
  • Les groupes n’ont pas non plus différé concernant les taux d’apparition/aggravation du dysfonctionnement d’un organe, de décès ou d’amélioration clinique.

Méthodologie

  • Il s’agit d’un essai randomisé contrôlé par placebo.
  • Financement : AstraZeneca.

Limites

  • Les patients gravement malades ont été exclus.
  • Les événements de dysfonctionnement d’organe étaient moins nombreux que prévu en raison d’une amélioration des soins du COVID-19 pendant la période de l’étude.