COS de haut grade récidivant : le prexasertib démontre une activité dans une étude de phase II

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À retenir

  • Le prexasertib, un inhibiteur des kinases 1 et 2 du point de contrôle du cycle cellulaire (Cell Cycle Checkpoint Kinase 1 and 2 Inhibitor, CCKI), a démontré une tolérance ainsi qu’une activité clinique chez des femmes fortement prétraitées atteintes d’un carcinome ovarien séreux (COS) de haut grade récidivant avec BRCA de type sauvage.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le pronostic reste mauvais dans le cancer ovarien.
  • Le prexasertib est un CCKI expérimental premier de sa classe ; davantage de recherche est justifiée dans ce contexte.

Conception de l’étude

  • L’étude de validation de principe de phase II a évalué 28 femmes (18 ans ou plus) atteintes d’un carcinome ovarien séreux de haut grade récidivant avec BRCA de type sauvage.
  • Financement : Programme de recherche intra-muros du NIH et l’Institut national du cancer (National Cancer Institute).

Principaux résultats

  • La durée médiane de traitement pour les 24 patientes évaluables était de 7,4 mois.
  • 29 % des patientes de la population en intention de traiter ont obtenu une réponse au traitement (IC à 95 % : 13–49 %).
  • La SSP médiane était de 7,4 mois (24 patientes évaluables ; IC à 95 % : 2,1–9,4 mois).
  • Parmi les 19 patientes atteintes d’une maladie résistante ou réfractaire au platine, 32 % ont obtenu une réponse partielle et 26 % avaient une maladie stable.
  • Les événements indésirables émergeant sous traitement de grades 3/4 les plus fréquents comprenaient la neutropénie (93 %), la numération des globules blancs réduite (82 %), la thrombocytopénie (25 %) et l’anémie (11 %).

Limites

  • Échantillon de petite taille et absence de groupe comparateur.