Contraception : quelles sont les tendances ?

  • Fanny Le Brun
  • Actualités Médicales
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D’après les dernières données d’utilisation des contraceptifs en France, la tendance à un net report sur les méthodes qui présentent le moins de risques pour la santé se confirme :

  • La contraception orale avec œstrogènes et progestatifs est en net recul (environ -36% sur les dix dernières années) tandis que l’utilisation des pilules contenant seulement un progestatif continue d’augmenter régulièrement (doublement des ventes en 10 ans).
  • Plus de la moitié des dispositifs intra-utérins (DIU) vendus sont au cuivre.
  • Les ventes de DIU au lévonorgestrel (Donasert®, Mirena®, Jaydess® et Kyleena®) et d’implants contraceptifs sous-cutanés (Nexplanon®) sont stables depuis une dizaine d’années. On note toutefois une forte diminution du recours à ces méthodes avec l’épidémie de COVID-19, comme le montre une étude épidémiologique récente couvrant la période de mars 2020 à avril 2021.

Évolution des associations oestroprogestatives utilisées

Depuis les actions d’information menées de 2012 à 2014 par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) sur le risque de thromboembolie veineuse avec les pilules œstroprogestatives, les associations qui étaient majoritairement prescrites en 2011 le sont rarement aujourd’hui. Désormais, ce sont les pilules qui associent lévonorgestrel et éthinylestradiol à 20 µg qui sont les plus prescrites dans cette catégorie car elles sont associées à un risque de thromboembolie veineuse moindre.

Utilisatrices de DIU : l’âge et les antécédents gynécologiques ont une influence

D’après une étude épidémiologique récente, les porteuses de DIU au lévonorgestrel sont plus souvent âgées de plus de 35 ans et ont plus d’antécédents gynécologiques que celles porteuses de DIU au cuivre (voir article univadis : « Un état des lieux national décrit deux profils d’utilisatrices de stérilets »).