Comparaison entre le nivolumab et le sorafénib dans le cadre du carcinome hépatocellulaire avancé

  • Yau T & al.
  • Lancet Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Un traitement de première intention par nivolumab n’a entraîné aucune amélioration significative de la survie globale (SG), comparativement au sorafénib, dans le cadre du carcinome hépatocellulaire (CHC) avancé.

Méthodologie

  • Un essai randomisé de phase III (CheckMate 459) a été mené en ouvert afin de comparer un traitement par nivolumab à raison de 240 mg par voie intraveineuse toutes les 2 semaines et un traitement par sorafénib à raison de 400 mg par voie orale 2 fois par jour.

Pourquoi est-ce important ?

  • Nous avons besoin d’une option thérapeutique efficace dans le cadre du CHC, lorsque les inhibiteurs de la tyrosine kinase et les médicaments antiangiogéniques sont contre-indiqués ou présentent des risques importants.
  • Financement : Bristol Myers Squibb ; Ono Pharmaceutical.

Principaux résultats

  • 743 participants (nivolumab : n = 371 ; sorafénib : n = 372).
  • SG médiane : 16,4 mois (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 13,9–18,4) avec le nivolumab, et 14,7 mois (11,9–17,2) avec le sorafénib (rapport de risque [RR] : 0,85 ; IC à 95 % : 0,72–1,02 ; P = 0,075 ; le seuil de significativité prédéfini de P = 0,0419 n’a pas été atteint).
  • Les événements indésirables de grade supérieur ou égal à 3 liés au traitement les plus fréquents étaient :
    • l’érythrodysesthésie palmo-plantaire (moins de 1 % avec le nivolumab, contre 14 % avec le sorafénib) ;
    • l’élévation du taux d’aspartate aminotransférase (6 % contre 4 %) ;
    • l’hypertension (0 % contre 7 %).
  • Événements indésirables graves : 12 % contre 11 %.
  • Décès liés au traitement : 4 contre 1.

Limites

  • L’essai a été mené en ouvert.
  • Une proportion plus élevée de patients du groupe sorafénib a reçu des traitements immuno-oncologiques ultérieurs.