Comment réaliser une chirurgie sur une tumeur GI en toute sécurité dans le contexte du COVID-19

  • Özdemir Y & al.
  • J Surg Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Des médecins partagent le protocole qui n’a entraîné aucun cas de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) après une chirurgie sur une tumeur gastro-intestinale (GI).

Pourquoi est-ce important ?

  • L’incapacité à traiter les tumeurs GI en temps opportun pourrait entraîner une évolution du stade et une augmentation de la mortalité.

Méthodologie

  • Une analyse rétrospective a été menée dans un seul établissement (n = 129 ; 75,2 % ont fait l’objet d’une chirurgie ouverte, 24,8 % d’une chirurgie mini-invasive).
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • L’hôpital a consacré une aile de 13 chambres et 26 lits et une unité de soins intensifs (USI) de 7 chambres aux chirurgies du cancer. Les interventions chirurgicales d’urgence liées au COVID-19 et les interventions chirurgicales non liées au COVID-19 étaient réalisées dans une aile distincte de l’hôpital, avec un personnel dédié.
  • L’hôpital imposait un délai d’attente d’au moins 5 jours après l’admission avant de réaliser l’intervention chirurgicale, ainsi qu’un test de dépistage du COVID-19 par amplification en chaîne par polymérase (Polymerase Chain Reaction, PCR) et tomodensitométrie (TDM) thoracique et abdominale.
  • 8 patients ont été testés positifs au COVID-19 pendant leur hospitalisation (2 à l’admission, 6 à l’occasion d’un test PCR préopératoire). Parmi eux, sept ont été traités à la clinique d’infectiologie et ont vu leur intervention chirurgicale être reportée, et un a fait l’objet d’une intervention chirurgicale d’urgence pour un cancer du côlon en occlusion.
  • Aucun patient n’a contracté le COVID-19 pendant les soins intensifs postopératoires ou après avoir été transféré au service général.
  • Les principales recommandations comprennent les suivantes : filtrer le CO2 en chirurgie laparoscopique ou robotique ; minimiser les incisions du site d’implantation ; minimiser le recours à la cautérisation monopolaire, à la dissection à ultrasons et aux dispositifs bipolaires avancés ; et utiliser des dispositifs rattachés à un évacuateur de fumée.

Limites

  • Il s’agit d’une étude monocentrique.