Comment prédire la survie dans le cadre du cancer colorectal avancé avec déficience du système de réparation des mésappariements/instabilité microsatellitaire élevée ?
- Tan E & al.
- Oncologist
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les caractéristiques cliniques et moléculaires semblent avoir une valeur pronostique dans le cadre du cancer colorectal (CCR) métastatique avec déficience du système de réparation des mésappariements (mismatch repair-deficient, MMR-D)/instabilité microsatellitaire élevée (microsatellite instability-high, MSI-H).
Pourquoi est-ce important ?
- Selon les prévisions, le CCR devrait devenir la deuxième cause principale de décès lié au cancer chez les personnes âgées de 20 à 49 ans d’ici 2040.
- La maladie avec MMR-D ou MSI-H est prévalente au sein de cette population.
Méthodologie
- Une étude de cohorte rétrospective a été menée à partir des données en pratique réelle provenant de 1 101 patients atteints d’un CCR métastatique avec MMR-D ou MSI-H.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Principaux résultats
- Les mutations de BRAF étaient plus fréquentes chez les femmes, chez les patients âgés de plus de 50 ans, chez les patients atteints d’une maladie avec RAS de type sauvage (TS), comparativement à ceux présentant des mutations de RAS, et chez les patients atteints d’un cancer du côlon plutôt que d’un cancer rectal.
- La perte des gènes MLH1/PMS2, plutôt que MSH2/MSH6, était également plus fréquente chez les femmes, chez les patients âgés de plus de 50 ans, chez les patients atteints d’une maladie avec RAS TS, comparativement à ceux présentant des mutations de RAS, et chez les patients atteints d’un cancer du côlon plutôt que d’un cancer rectal.
- Les patients porteurs de mutations de BRAF présentaient une survie globale (SG) moins favorable que les patients avec BRAF TS (survie médiane : 18,9 mois contre 33,2 mois ; rapport de risque [RR] : 1,52 ; P < 0,001).
- Les patients plus âgés (plus de 50 ans) présentaient une SG réduite, comparativement aux patients plus jeunes (survie médiane : 21,4 mois contre 38,7 mois ; RR : 1,66 ; P < 0,001).
- Les mutations de BRAF et l’âge demeuraient des facteurs prédictifs significatifs de la SG lors de l’analyse multivariée.
- Les mutations de RAS et les altérations spécifiques du système MMR n’étaient pas associées à la SG.
Limites
- Il s’agissait d’une étude rétrospective.
- L’étude n’incluait pas d’autres biomarqueurs potentiels, tels que la latéralité.
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