À retenir
- Une clairance précoce du VPH après une radiochimiothérapie définitive est associée à une amélioration de la survie chez les patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus.
Pourquoi est-ce important ?
- Le suivi à 6 semaines pourrait représenter un moment charnière auquel prendre les décisions concernant l’intensification du traitement.
Méthodologie
- Une étude a été menée auprès de 97 patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus invasif, traitées par radiochimiothérapie définitive.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Principaux résultats
- La durée moyenne de suivi était de 25 mois.
- 74,2 % des patientes ont présenté une clairance précoce.
- Les patientes présentant une clairance précoce (comparativement à une expression persistante) étaient plus susceptibles d’être infectées par le VPH-16 (77,8 % ; P
- À 2 ans, les taux de contrôle pelvien (76,9 % contre 50,2 % ; P = 0,01) et de SG (80,9 % contre 52,2 % ; P
- Chez les patientes présentant une réponse complète métabolique, la clairance précoce, comparativement à une expression persistante, était associée à une amélioration dans les domaines suivants :
- Contrôle pelvien : 92,9 % contre 61,1 % (P = 0,04).
- Contrôle à distance : 94,7 % contre 73,3 % (P = 0,02).
- SSP : 90,5 % contre 54,7 % (P
- SG : 95,6 % contre 66,7 % (P = 0,04).
- La clairance du VPH sous 6 semaines était associée à une réduction du risque d’échec pelvien (rapport de risque [RR] : 0,38 ; P = 0,01), d’échec à distance (RR : 0,24 ; P
- Facteurs prédictifs indépendants significatifs de mortalité :
- Clairance précoce du VPH : RR de 0,46 (P = 0,04).
- Réponse inférieure à une réponse complète lors des examens d’imagerie par TEP réalisés après le traitement : RR de 5,52 (P
Limites
- Étude monocentrique.
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