Cinq faits sur l’obésité infantile en Europe
- Deepa Varma
- Actualités Médicales
Les données de 33 pays de l’Union européenne, incluant près de 411.000 enfants âgés de 6 à 9 ans, révèlent que :
- 29% des enfants âgés de 7 à 9 ans sont en surpoids et 12% sont obèses.
- La prévalence du surpoids et de l’obésité chez les garçons est de 31% et 14%, respectivement, tandis qu’elle est de 28% et 10%, respectivement, chez les filles.
- 75% des enfants prennent un petit déjeuner tous les jours, tandis que 3% n’en prennent jamais.
- Seuls 43% des enfants consomment quotidiennement des fruits frais et 34% des légumes.
- 53% des enfants passent au moins 2 heures par semaine à faire du sport ou de la danse.
Les résultats sont rapportés dans le cinquième cycle de recueil de données, 2018–2020 : Initiative de l’Organisation mondiale de la Santé pour la surveillance de l’obésité infantile en Europe (WHO European Childhood Obesity Surveillance Initiative, COSI).
Seuls les pays où la prévalence initiale du surpoids et de l’obésité était la plus élevée ont connu une diminution au cours de la période de recueil des données. Par ailleurs, certains pays qui avaient initialement déclaré que plus de 40 % de leurs enfants souffraient d’obésité ont enregistré une baisse de la prévalence lors du cycle 5 de l’initiative COSI. Ces pays comprennent l’Espagne, la Grèce, l’Italie et le Portugal, d’après les données recueillies avant 2010. Toutefois, malgré une baisse de 5 à 10 points de pourcentage, la prévalence du surpoids et de l’obésité reste élevée dans ces pays.
« Nous avons besoin de meilleures politiques qui créent un nouvel environnement permettant aux enfants et aux adultes de choisir une meilleure alimentation et de mener une vie active et saine dans chaque pays de la Région européenne de l’OMS », a déclaré Kremlin Wickramasinghe, directeur par intérim du Bureau européen de l’OMS pour la prévention et le contrôle des maladies non transmissibles, dans un communiqué de presse.
« La prévention primaire et la prise en charge de l’obésité sont des composantes importantes de notre réponse. Si nous réussissons, cette réponse pourra non seulement réduire les niveaux de surpoids et d’obésité, mais aussi le fardeau des maladies non transmissibles (dont les maladies cardiovasculaires, le diabète et le cancer) qui sont à l’origine de 90% de l’ensemble des décès dans la région ».
Malheureusement, l’accès à l’intégralité de cet article est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d’un compte.
Vous avez atteint la limite d'articles par visiteur
Inscription gratuite Disponible uniquement pour les professionnels de santé