Chirurgie du CBNPC après un traitement néoadjuvant par atézolizumab et une chimiothérapie

  • Shu CA & al.
  • Lancet Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Dans cet essai de phase II, la plupart des patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) résécable, ayant reçu un traitement néoadjuvant par atézolizumab + carboplatine et nab-paclitaxel, ont obtenu une réponse pathologique majeure ou complète.
  • Presque tous les patients ont pu se faire opérer.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’une des principales préoccupations liées au traitement néoadjuvant tient dans le fait que la progression de la maladie après le traitement pourrait empêcher la résection.

Protocole de l’étude

  • Un essai de phase II, multicentrique, en ouvert et à groupe unique a été mené.
  • 30 patients atteints d’un CBNPC de stade IB-IIIA chirurgicalement résécable ont reçu de l’atézolizumab néoadjuvant, du nab-paclitaxel et du carboplatine.
  • Financement : Genentech ; Celgene.

Principaux résultats

  • 87 % des patients ont fait l’objet d’une résection R0 après le traitement néoadjuvant.
  • 57 % des patients ont obtenu une réponse pathologique majeure (IC à 95 % : 37–75 %).
  • 33 % des patients ont obtenu une réponse pathologique complète (IC à 95 % : 17–53 %).
  • Six patients ayant obtenu une réponse pathologique complète présentaient une maladie de stade IIIA lors de leur présentation.
  • Une maladie progressive a été observée chez 7 % des patients, et 30 % des patients présentaient une maladie stable.
  • Au suivi médian à 12,9 mois, 63 % de tous les patients et 73 % de ceux ayant fait l’objet d’une résection R0 étaient en vie sans signe de maladie.
  • Les événements indésirables (EI) les plus fréquents étaient la neutropénie, l’anémie, la thrombopénie, la fatigue, l’alopécie et les nausées.
  • Les EI de grade 3–4 les plus fréquents étaient la neutropénie (50 %), l’augmentation des concentrations d’alanine aminotransférase (7 %) et d’aspartate aminotransférase (7 %), et la thrombopénie (7 %).
  • Aucun EI lié au traitement de grade 5 n’a été rapporté.

Limites

  • La population de l’étude était relativement petite.