Chirurgie abdominale d’urgence : les volumes opératoires des chirurgiens sont liés aux résultats en matière de survie

  • Univadis
  • Medical News
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

Les patients faisant l’objet d’une chirurgie abdominale d’urgence (CAU) placés sous les soins de chirurgiens ayant un volume opératoire élevé ont de meilleurs résultats en matière de survie, selon une nouvelle étude menée par le Collège royal des chirurgiens d’Irlande (Royal College of Surgeons in Ireland). 

L’étude s’est intéressée à la relation entre le volume opératoire de l’hôpital ou des chirurgiens et la mortalité des patients faisant l’objet d’une CAU, en examinant les données de 10 344 épisodes de CAU entre 2014 et 2018, au sein de 24 hôpitaux publics en Irlande.  

Les équipes chirurgicales à volume opératoire élevé ont été définies comme celles qui pratiquaient plus de 12 opérations par an au cours des 5 ans qu’a duré l’étude, et les équipes chirurgicales à volume opératoire faible comme celles qui pratiquaient moins de 6 opérations par an. Les hôpitaux à volume opératoire élevé pratiquaient plus de 90 opérations chaque année et les hôpitaux à volume opératoire faible en pratiquaient moins de 50.

Au total, 798 décès à l’hôpital sont survenus, ce qui correspond à un taux de mortalité hospitalière global de 77 décès pour 1 000 épisodes. 

Les auteurs ont rapporté qu’il n’y avait pas de différence statistiquement significative concernant les taux de mortalité corrigés entre les hôpitaux à volume opératoire faible et ceux à volume opératoire élevé. 

Cependant, les équipes chirurgicales à volume opératoire faible affichaient un taux de mortalité corrigé plus élevé (85,4 décès/1 000 épisodes), par rapport aux équipes à volume opératoire élevé (54,7 décès/1 000 épisodes), une différence qui a persisté chez les chirurgiens à volume opératoire faible exerçant dans des hôpitaux à volume opératoire élevé.

Les résultats ont été publiés dans la revue BMJ Open