Chez les femmes, l’augmentation de l’activité physique est liée à une probabilité plus faible de fibrillation atriale d’apparition nouvelle

  • Wan Q & al.
  • Front Cardiovasc Med

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Dans une méta-analyse de grande envergure, une activité physique accrue est corrélée à un risque plus faible de fibrillation atriale (FA) selon une relation dose-réponse.
  • Les femmes ont contribué pour l’essentiel à cette relation dans une analyse stratifiée selon le sexe.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les études précédentes sur l’activité physique et la FA n’avaient pas permis de clarifier les relations qui existent entre les deux.

Principaux résultats

  • Relation non linéaire : une activité physique plus importante a été corrélée à un risque plus faible de FA incidente (P < 0,001).
  • Dans une analyse stratifiée selon le sexe, ce sont les femmes qui étaient responsables de cette relation :
    • Femmes : P < 0,0001.
    • Hommes : P = 0,4.
  • Relation linéaire : pour chaque augmentation de cinq équivalents métaboliques (EM)-heures par semaine, le risque de FA a diminué.
    • Risque relatif (RR) : 0,992 ; intervalle de confiance (IC) à 95 % : 0,988–0,996.
  • Dans une analyse stratifiée selon le sexe, ce sont les femmes qui étaient principalement responsables de cette relation.
    • Femmes : chaque augmentation de 5 EM-heure par semaine a présenté une corrélation avec une diminution de 2,8 % du risque de FA (RR : 0,982 ; IC à 95 % : 0,975–0,989).
    • Hommes : RR : 0,998 ; IC à 95 % : 0,994–1,002.

Méthodologie

  • Une méta-analyse de 16 études prospectives a évalué l’exposition à l’activité physique par rapport à la FA incidente dans la population générale (n = 1 449 017).
  • Les auteurs ont exclu les études portant sur des athlètes de compétition ou l’activité physique liée au travail.
  • Critère d’évaluation : la relation entre la FA incidente et l’activité physique répartie selon le sexe.
  • Financement : fonds du gouvernement chinois.

Limites

  • Possibilité de facteurs de confusion résiduels.
  • L’activité physique était autorapportée, avec par conséquent un risque de biais de rappel.