CHC : une greffe de foie de donneur vivant pourrait conférer un avantage en termes de survie

  • Lai Q & al.
  • JAMA Surg

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Une étude internationale révèle une réduction du risque de décès associée à une greffe de foie de donneur vivant (GFDV), comparativement à une greffe de foie de donneur décédé (GFDD), dans le cadre du carcinome hépatocellulaire (CHC).

Pourquoi est-ce important ?

  • Ce bénéfice peut provenir d’une réduction du risque d’abandon.

Méthodologie

  • Une étude de cohorte en intention de traiter a été menée dans 13 centres en Asie, au Canada (Toronto), aux États-Unis et en Europe (N = 3 052).
  • Les participants de Toronto ont fait l’objet d’une analyse distincte des autres, car ils étaient les patients du seul centre à réaliser des GFDV et des GFDD.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • Dans la cohorte internationale, la GFDV était associée à une réduction du risque global de décès, comparativement à la GFDD, d’après la pondération par l’inverse de probabilité de traitement (Inverse Probability of Treatment Weighting, IPTW), utilisée pour réduire le biais :
    • rapport de risque (RR) de 0,51 (P < 0,001).
  • Lors de l’analyse après IPTW, l’effet était moins marqué :
    • RR de 0,67 (P = 0,001).
  • Dans la cohorte de Toronto (n = 906), la GFDV était associée à une mortalité globale plus faible lors des analyses avant IPTW (RR : 0,57 ; P < 0,001) et après IPTW (RR : 0,52 ; P < 0,001).
  • Dans la cohorte internationale, le taux d’abandon était plus élevé dans le groupe GFDD (14,5 %) que dans le groupe GFDV (0 % ; P < 0,001), principalement en raison des décès survenus en attendant une greffe (53,9 %) ou de la progression de la tumeur (27,1 %).
  • Dans la cohorte de Toronto, le taux d’abandon était plus élevé dans le groupe GFDD (32,2 %) que dans le groupe GFDV (13,9 %).

Limites

  • Il s’agissait d’une étude rétrospective.