Charge virale et sévérité de la maladie COVID-19
- Liu Y & al.
- Lancet Infect Dis
- Caroline Guignot
- Résumé d’article
Messages principaux
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Comme cela a pu être décrit dans le cadre de l’infection par le SARS-CoV, la charge virale relative au nouveau coronavirus SARS-CoV-2 est plus élevée et maintenue de façon plus prolongée chez les patients présentant une forme grave de COVID-19 que chez ceux ayant une forme légère.
Dans une publication précédente, une équipe chinoise a décrit l’existence d’un pic de charge virale du coronavirus SARS-CoV-2 à l’issue de la première semaine suivant le début de la maladie. Du fait de l’hétérogénéité des formes cliniques, ces chercheurs se sont penchés sur la cinétique de la charge virale associée à la sévérité de ces présentations.
Dans cette étude monocentrique, menée entre le 21 janvier et le 4 février 2020, les auteurs ont comparé les cinétiques d’évolution des charges virales mesurées par RT-PCR à partir des prélèvements nasopharyngés chez 46 cas légers et 30 cas sévères, définis à partir des critères cliniques de détresse respiratoire, saturation en O2, pression partielle artérielle en O2 et présence de complications).
Les patients étaient principalement de sexe masculin (60,9% et 66,7% respectivement pour les formes légères vs graves), et âgés en moyenne de 43,6 ± 14,4 ans et 55,6 ± 15,1 ans (p <0,01).
A l’inclusion, la charge virale dans les formes graves de la maladie était environ 60 fois plus élevée que dans les formes légères. Elle restait significativement plus élevée à J12 après le début des symptômes. Par ailleurs, 90% des patients présentant des formes légères présentaient une clairance virale à J10 après le début des symptômes, contre aucun parmi les cas graves.
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