Certains médicaments antiépileptiques sont liés à la maladie de Parkinson
- Univadis
- Clinical Summary
Trois médicaments ont entraîné un risque plus élevé, et l’association avec le valproate de sodium a perduré après la prise en compte de l’épilepsie.
À retenir
- Les adultes s’étant fait prescrire certains médicaments antiépileptiques (MAE), à savoir la lamotrigine, le lévétiracétam ou le valproate de sodium, ont présenté un risque accru de maladie de Parkinson.
Pourquoi est-ce important ?
- Il n’est pas clairement établi si une association observée entre l’épilepsie et la survenue ultérieure de la maladie de Parkinson est liée à la pharmacothérapie de l’épilepsie.
- Les résultats pourraient éclairer la prise de décision concernant le traitement.
Méthodologie
- Une étude cas-témoins populationnelle, emboîtée et appariée a porté sur des adultes initialement âgés de 40 à 69 ans : 1 433 avec un code de diagnostic hospitalier pour la maladie de Parkinson et 8 598 sans un tel code (Biobanque du Royaume-Uni [UK Biobank]).
- Les prescriptions de MAE avant le diagnostic de la maladie de Parkinson ont été déterminées à partir des dossiers de prescription issus des soins en médecine générale.
- Critère d’évaluation principal : la maladie de Parkinson.
- Financement : Barts Charity ; autres.
Principaux résultats
- Les patients s’étant fait prescrire des MAE étaient 1,80 fois plus susceptibles de recevoir un diagnostic de maladie de Parkinson que leurs pairs ne s’étant pas fait prescrire ces médicaments.
- Le risque était 2,83 fois plus élevé pour la lamotrigine, 3,02 fois plus élevé pour le lévétiracétam et 3,82 fois plus élevé pour le valproate de sodium, mais une tendance à l’augmentation du risque n’a été constatée que pour la carbamazépine.
- Le risque a augmenté avec le nombre de prescriptions de MAE reçues et était plus élevé pour les patients s’étant fait prescrire plusieurs MAE.
- L’association pour les MAE dans l’ensemble et les associations pour chaque MAE n’étaient plus significatives après une correction pour prendre en compte l’épilepsie, à l’exception du fait que le valproate de sodium entraînait toujours un risque 2,28 fois plus élevé.
Limites
- Les patients épileptiques sont plus susceptibles de devoir se rendre à l’hôpital pour une consultation.
- L’étude ne disposait pas de la puissance statistique nécessaire pour évaluer les associations entre les patients s’étant fait prescrire des MAE pour des raisons autres que l’épilepsie.
- Les résultats pourraient ne pas s’appliquer à des MAE autres que ceux étudiés.
Malheureusement, l’accès à l’intégralité de cet article est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d’un compte.
Vous avez atteint la limite d'articles par visiteur
Inscription gratuite Disponible uniquement pour les professionnels de santé