Céphalées primaires : une méta-analyse confirme le bénéfice des blocs nerveux périphériques
- Patel D & al.
- Ann Emerg Med
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les blocs nerveux périphériques se sont avérés supérieurs au placebo et sûrs pour soulager rapidement la douleur des céphalées primaires dans les services des urgences ou les services des consultations externes.
Pourquoi est-ce important ?
- Les études sur les blocs nerveux périphériques menées jusqu’à présent étaient de faible envergure.
Principaux résultats
- Comparativement à un placebo, les blocs nerveux périphériques ont permis d’obtenir des scores de douleur plus faibles à :
- 1 minute (différence moyenne : -1,33 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : -2,56 à -0,09) ;
- 5 minutes (différence moyenne : -1,07 ; IC à 95 % : -1,79 à -0,35) ;
- 15 minutes (différence moyenne : -1,17 ; IC à 95 % : -1,82 à -0,51) ;
- 30 minutes (différence moyenne : -0,99 ; IC à 95 % : -1,66 à -0,32).
- Les résultats étaient similaires dans les analyses limitées aux patients des services des urgences.
- Les événements indésirables les plus fréquents avec un bloc nerveux périphérique étaient :
- tous des événements mineurs ;
- principalement une sensation de brûlure ou d’engourdissement, des étourdissements et une douleur au site d’injection.
- L’hétérogénéité a empêché de combiner les données sur le besoin de médicaments de secours et les visites à répétition au service des urgences ou des consultations externes pour cause de rechute.
- Il n’a pas non plus été possible de réaliser une analyse combinée comparant les blocs nerveux périphériques à un traitement actif (par ex., des antagonistes de la dopamine).
Méthodologie
- Une revue systématique (11 essais contrôlés randomisés ; 860 patients) et une méta-analyse (9 essais contrôlés randomisés ; 713 patients) ont comparé les blocs nerveux périphériques à un placebo ou à un autre traitement actif.
- Critère d’évaluation principal : la douleur sur une échelle à 10 points.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Limites
- Hétérogénéité concernant les moments des évaluations, la dose d’anesthésique et le mode d’administration.
- Les données relatives au bloc du ganglion sphénopalatin et au bloc du nerf grand occipital ont été combinées.
- Difficulté de la mise en aveugle.
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