Céphalées au SU : elles sont difficiles à prendre en charge, mais rarement graves

  • Kelly AM & al.
  • Headache

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • La prise en charge a varié chez les patients s’étant présenté dans un service des urgences (SU) pour des céphalées non traumatiques, mais seuls 7,1 % d’entre eux avaient une étiologie sous-jacente grave.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les lignes directrices sont nombreuses et varient.
  • Des diagnostics graves manqués peuvent entraîner une morbidité ou le décès.

Principaux résultats

  • Caractéristiques des céphalées :
    • Céphalée en « coup de tonnerre » : 14,2 %.
    • Céphalée considérée comme grave : 27,2 %.
    • Nouveaux résultats neurologiques : 3,2 %.
  • Scanner de la tête :
    • réalisé chez 36,6 % des patients.
    • Intervalle selon les pays : 15,9 % à 75,0 %.
    • 9,9 % des patients ayant fait l’objet d’un scanner présentaient une pathologie cliniquement importante.
  • Plus de 30 diagnostics ont été établis au SU. Il s’agissait généralement de causes bénignes autres que la migraine (45,4 %) et de migraines (24,3 %).
  • 7,1 % des patients avaient une cause secondaire grave :
    • Hémorragie sous-arachnoïdienne : 1,0 %.
    • Accident vasculaire cérébral (AVC) : 1,1 %.
    • Tumeur : 1,0 %.
    • Hémorragie intracrânienne autre qu’une hémorragie sous-arachnoïdienne/hématome : 1,3 %.
    • Méningite : 1,1 %.
  • 76 % des patients ont reçu un médicament pour le traitement.
  • Traitements initiaux :
    • Analgésiques simples (paracétamol, aspirine, autres anti-inflammatoires non stéroïdiens [AINS]) : 67,9 %.
    • Opioïdes : 18,3 %.
    • Métoclopramide : 9,9 %.
    • Chlorpromazine et prochlorpérazine : 9,4 %.
    • Ondansétron : 9,1 %.
  • 83,8 % des patients ont quitté l’hôpital pour regagner leur domicile.
  • 0,2 % des patients sont décédés au SU/pendant la visite à l’hôpital.

Méthodologie

  • Une étude observationnelle transversale internationale a été menée auprès de 4 536 patients adultes admis dans un SU (67 hôpitaux, 10 pays) pour une céphalée non traumatique comme cause principale.
  • Exclusions : un traumatisme crânien récent, les dossiers manquants, les transferts interhospitaliers, les patients se présentant à nouveau dans un SU avec les mêmes céphalées, et les céphalées en tant que symptôme associé.
  • Critères d’évaluation principaux : les données démographiques ; le bilan diagnostique ; le résultat.
  • Financement : Collège royal de médecine d’urgence (Royal College of Emergency Medicine).

Limites

  • La classification et le diagnostic se sont basés sur le jugement de cliniciens.
  • Certaines données ont été recueillies rétrospectivement.
  • Les patients ayant présenté récemment des récidives de céphalées ont été exclus.