CEOP HPV+ : le cétuximab s’avère inférieur au cisplatine dans le cadre d’une RCT
- Gillison ML & al.
- Lancet
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Le cétuximab est associé à de moins bons résultats que le cisplatine lorsqu’il est utilisé dans le cadre d’une radiochimiothérapie (RCT) chez des patients atteints d’un carcinome épidermoïde oropharyngé (CEOP) positif au HPV.
Pourquoi est-ce important ?
- Ces résultats suggèrent qu’une RCT à base de cisplatine doit demeurer le traitement de référence pour les patients éligibles.
Principaux résultats
- La SG à cinq ans était plus faible avec le cétuximab, par rapport au cisplatine (77,9 % contre 84,6 % ; RR : 1,45 ; P = 0,0163).
- Le cétuximab n’a pas rempli les critères de non-infériorité pour la SG (P = 0,5056).
- La SSP à cinq ans était plus faible avec le cétuximab, par rapport au cisplatine (67,3 % contre 78,4 % ; RR : 1,72 ; P = 0,0002).
- Le taux d’échec locorégional était plus élevé avec le cétuximab, par rapport au cisplatine (17,3 % contre 9,9 % ; RR : 2,05 ; P = 0,0005).
- Le cétuximab et le cisplatine présentaient des taux d’événements indésirables de grades 3–4 aigus (77,4 % contre 81,7 % ; P = 0,1586) et tardifs (16,5 % contre 20,4 % ; P = 0,1904) similaires.
Protocole de l’étude
- Une étude américano-canadienne a été menée auprès de 805 patients atteints d’un CEOP positif au HPV, traités par RT qui ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir du cétuximab (n = 399) ou du cisplatine (n = 406), puis analysés pour déterminer les résultats.
- Financement : Institut national du cancer (National Cancer Institute) ; Eli Lilly ; Fondation sur les cancers oraux (Oral Cancer Foundation).
Limites
- L’étude n’avait pas la puissance statistique requise pour une analyse des sous-groupes.
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