CCRm : l’association atézolizumab et bévacizumab ne permet pas d’améliorer la SG

  • Motzer RJ & al.
  • JAMA Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • L’association atézolizumab et bévacizumab n’entraîne aucune amélioration de la survie globale (SG) chez les patients naïfs de traitement atteints d’un carcinome à cellules rénales métastatique (CCRm), comparativement au sunitinib.
  • L’association atézolizumab et bévacizumab a entraîné une amélioration de la SG médiane chez les patients dont les tumeurs étaient caractérisées par les profils transcriptomiques à T effecteurs/prolifératif, prolifératif ou à petits ARN nucléolaires.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les analyses des biomarqueurs ont fourni des informations concernant les patients atteints d’un CCRm qui pourraient retirer un bénéfice d’un traitement combiné par inhibiteur du ligand 1 de mort cellulaire programmée (Programmed Death-Ligand 1, PD-L1) et par inhibiteur du facteur de croissance endothéliale vasculaire.

Méthodologie

  • Il s’agit de l’analyse finale de la SG de l’essai multicentrique de phase III IMmotion151, mené en ouvert auprès de 915 patients atteints d’un CCRm non traité, qui ont été randomisés pour recevoir l’association atézolizumab et bévacizumab, ou bien du sunitinib.
  • Financement : F. Hoffmann-La Roche Ltd. ; Genentech, Inc.

Principaux résultats

  • La SG médiane était similaire entre les patients ayant reçu l’association atézolizumab et bévacizumab et ceux ayant reçu du sunitinib :
    • population en intention de traiter (36,1 mois contre 35,3 mois).
    • patients exprimant PD-L1 (38,7 mois contre 31,6 mois).
  • Aucun nouveau signe d’alerte concernant la sécurité d’emploi n’a été rapporté.
  • Le taux d’arrêt lié à la toxicité était de 28 % dans le groupe atézolizumab et bévacizumab, et de 12 % dans le groupe sunitinib.
  • Le taux d’événements indésirables liés au traitement de grade 3/4 était de 46 % avec l’association atézolizumab et bévacizumab ; le plus fréquent était la protéinurie.
  • L’association atézolizumab et bévacizumab, comparativement au sunitinib, a entraîné une amélioration de la SG médiane chez les patients dont les tumeurs étaient caractérisées par des profils transcriptomiques à T effecteurs/prolifératif, prolifératif ou à petits ARN nucléolaires (35,4 mois contre 21,2 mois ; rapport de risque [RR] : 0,70 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,50–0,98).

Limites

  • L’essai a été mené en ouvert.