CCR : le pembrolizumab adjuvant prolonge la survie lors d’un essai de phase III

  • Choueiri TK & al.
  • N Engl J Med

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Le pembrolizumab entraîne une amélioration significative de la survie sans maladie (SSM), comparativement au placebo, chez les patients à risque élevé atteints d’un carcinome à cellules rénales (CCR) à cellules claires ayant fait l’objet d’une intervention chirurgicale.

Pourquoi est-ce important ?

  • Il n’existe aucun traitement adjuvant de référence pour les patients à risque élevé qui font l’objet d’une néphrectomie.

Méthodologie

  • L’essai de phase III KEYNOTE-564 a été mené en double aveugle auprès de 994 patients à risque élevé atteints d’un CCR à cellules claires et ayant fait l’objet d’une néphrectomie, avec ou sans métastasectomie, qui ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir un traitement adjuvant par pembrolizumab ou un placebo.
  • Financement : MSD.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 24,1 mois.
  • Le traitement par pembrolizumab était associé à une SSM significativement plus longue, comparativement au placebo, à 24 mois :
    • 77,3 %, contre 68,1 %.
    • Rapport de risque (RR) de 0,68 (P = 0,002).
  • Le taux de survie globale (SG) à 24 mois était significativement plus élevé avec le pembrolizumab qu’avec le placebo :
    • 96,6 %, contre 93,5 %.
    • RR de 0,54 (IC à 95 % : 0,30–0,96).
  • Le taux d’événements indésirables de grade supérieur ou égal à 3 était de 32,4 % avec le pembrolizumab et de 17,7 % avec le placebo.
  • Aucun décès lié au traitement par pembrolizumab n’est survenu.

Limites

  • Un recrutement prolongé des patients a entraîné la censure d’un grand nombre de données au-delà de deux ans.