CCR : le nivolumab permet d’obtenir une réponse limitée de la tumeur primitive
- Courcier J & et al.
- Eur Urol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Le nivolumab, après l’échec des inhibiteurs de la tyrosine kinase, permet d’obtenir une réponse limitée chez les patients atteints d’un carcinome à cellules rénales (CCR) métastatique à risque défavorable à intermédiaire qui ne font pas l’objet d’une chirurgie de cytoréduction.
Pourquoi est-ce important ?
- Un traitement focal et des stratégies combinées devraient être explorés chez ces patients.
Méthodologie
- Il s’agit d’une analyse post hoc de l’essai de phase II GETUG-AFU-26 NIVOREN.
- 111 patients atteints d’un CCR métastatique qui n’avaient pas fait l’objet d’une chirurgie de cytoréduction ont été traités par nivolumab après l’échec des inhibiteurs de la tyrosine kinase.
- 49 % des patients présentaient une maladie à risque défavorable, et 45 % une maladie à risque intermédiaire.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Principaux résultats
- La durée de suivi médiane était de 24,5 mois.
- 67 patients présentaient une lésion rénale primitive évaluable, parmi lesquels 6 % présentaient une réduction d’au moins 30 % de la taille de la tumeur.
- Le taux de réponse globale était de 16 %.
- Une réponse complète a été rapportée.
- La survie sans progression (SSP) médiane était de 2,7 mois (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 2,5–4,0), et la survie globale (SG) médiane était de 15,9 mois (IC à 95 % : 9,5–19,8).
Limites
- Il s’agissait d’une analyse post hoc.
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