CCR : le lenvatinib permet d’obtenir une réponse chez les patients lourdement prétraités

  • Wiele AJ & al.
  • Oncologist

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Le lenvatinib avec ou sans évérolimus permet d’obtenir une réponse favorable et est bien toléré chez les patients lourdement prétraités atteints d’un carcinome à cellules rénales (CCR) métastatique.

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats appuie le lenvatinib comme traitement de sauvetage viable après une progression sous inhibiteurs de point de contrôle immunitaire (IPCI) ou inhibiteurs de la tyrosine kinase (ITK) du récepteur du facteur de croissance endothéliale vasculaire (Vascular Endothelial Growth Factor Receptor, VEGFR).
  • Une évaluation supplémentaire dans le cadre d’études prospectives de grande envergure est justifiée.

Méthodologie

  • 55 patients lourdement traités atteints d’un CCR métastatique ont été traités par lenvatinib avec ou sans évérolimus.
  • Tous les patients avaient préalablement reçu des IPCI et des ITK-VEGFR.
  • Financement : Institut national américain du cancer (National Cancer Institute).

Principaux résultats

  • Les patients avaient reçu une médiane de quatre traitements préalables.
  • Le taux de réponse globale était de 21,8 %.
  • 63,6 % des patients ont obtenu une maladie stable.
  • La survie sans progression (SSP) médiane était de 6,2 mois (IC à 95 % : 4,8–9,4).
    • La SSP médiane était de 7,1 mois chez les patients atteints d’un CCR à cellules claires et de 3,2 mois chez ceux atteints d’un CCR non à cellules claires.
  • La survie globale (SG) médiane était de 12,1 mois (IC à 95 % : 8,8–16,0).
  • 50,9 % des patients ont nécessité une réduction de la dose de lenvatinib, et 16,7 % ont nécessité une réduction de la dose d’évérolimus.
  • 7,3 % des patients ont arrêté le traitement en raison d’une toxicité.
  • Le taux d’événements indésirables de grade 3 était de 47,2 % ; les événements indésirables les plus fréquents étaient la protéinurie, la diarrhée et la fatigue.
  • Aucune toxicité liée au traitement de grade 4–5 n’a été rapportée.

Limites

  • Il s’agissait d’une étude rétrospective.