CCR : le faible taux de survie au Royaume-Uni est relatif à la fréquence des chirurgies

• La sélection des patients joue un rôle ; le taux de résection en cas de maladie avancée et chez les patients âgés est plus faible en Angleterre.

Protocole de l’étude

• Une analyse rétrospective a été réalisée à partir des registres nationaux sur le CCR (n = 139 457).
• Financement : Centre de recherche sur le cancer au Royaume-Uni (Cancer Research UK). 

Principaux résultats

• La survie à trois ans était plus faible en Angleterre qu’au Danemark, en Norvège et en Suède :
  • cancer rectal de stade II : 86,4 % (IC à 95 % : 85,0–87,6 %) contre 91,2 % (IC à 95 % : 88,8–93,1 %), 94,1 % (IC à 95 % : 91,5–96,0 %) et 92,9 % (IC à 95 % : 90,8–94,6 %), respectivement ;
  • cancer rectal de stade III : 75,5 % (IC à 95 % : 74,2–76,7 %) contre 77,2 % (IC à 95 % : 73,9–80,1 %), 83,4 % (IC à 95 % : 80,1–86,1 %) et 80,6 % (IC à 95 % : 78,2–82,7 %), respectivement ;
  • cancer du côlon de stade IV : 20,5 % (IC à 95 % : 19,9–21,1 %) contre 23,5 % (IC à 95 % : 21,9–25,1 %), 33,0 % (IC à 95 % : 31,0–35,1 %) et 23,7 % (IC à 95 % : 22,0–25,3 %), respectivement.
• Le taux de résection était compris entre 68,4 % pour l’Angleterre et 81,3 % pour la Suède dans le cadre d’un CCR, et entre 59,9 % pour l’Angleterre et 70,8 % pour la Suède dans le cadre d’un cancer rectal.
• La différence entre le taux de résection en Angleterre et en Suède était la plus importante chez les patients de plus de 75 ans (59,7 % contre 80,9 % dans le cadre d’un CCR ; 45,7 % contre 61,9 % dans le cadre d’un cancer rectal).

Limites

• Analyse rétrospective.