CCR : la consommation de magnésium est liée à une prévalence et une sévérité inférieures de la NPIC

  • Wesselink E & al.
  • Nutrients

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • La consommation alimentaire de magnésium pendant la chimiothérapie a été associée à une prévalence réduite de la neuropathie périphérique induite par la chimiothérapie (NPIC) six mois après le traitement par oxaliplatine pour un cancer colorectal (CCR).
  • La consommation de magnésium pendant et après la chimiothérapie a également été associée à une sévérité réduite des symptômes de la NPIC.
  • Le calcium n’a pas été associé à la prévalence ou à la sévérité de la NPIC.

Pourquoi est-ce important ?

  • La plupart des études sur le magnésium et la NPIC se sont penchées sur des cas aigus, mais jusqu’à 60 % des patients atteints d’un CCR présentent toujours une NPIC 6–8 mois après l’achèvement du traitement par oxaliplatine.

Conception de l’étude

  • 196 patients atteints d’un CCR inclus dans une étude de cohorte prospective et multicentrique.
  • Financement : Wereld Kanker Onderzoek Fonds et autres.

Principaux résultats

  • 82 % des patients présentaient une NPIC 12 mois après leur diagnostic de CCR (environ 6 mois après le traitement).
  • Pendant et après la chimiothérapie, le magnésium et le calcium étaient inférieurs aux taux recommandés chez 65 % et 59 % des patients et 57 % et 65 % des patients, respectivement.
  • La consommation alimentaire de magnésium pendant la chimiothérapie a été associée à la prévalence de la NPIC chronique (rapport de prévalence [RP] : 0,53 ; IC à 95 % : 0,32–0,90).
  • La consommation plus élevée de magnésium pendant la chimiothérapie (ß : -1,08 ; IC à 95 % : -1,95 à -0,22) et après le traitement (ß : -0,93 ; IC à 95 % : -1,81 à -0,06) a été associée à une NPIC moins sévère.
  • Aucune association entre la consommation de calcium et la prévalence ou la sévérité de la NPIC n’a été observée.

Limites

  • La prise de compléments alimentaires n’a pas été incluse.