CBPC-SE : le trilaciclib réduit l’incidence de la myélosuppression induite par la chimiothérapie

  • Hussein M & al.
  • Cancer Manag Res

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les patients atteints d’un cancer bronchique à petites cellules de stade étendu (CBPC-SE) qui reçoivent du trilaciclib avant le début de la chimiothérapie présentent une réduction de l’incidence de la myélosuppression induite par la chimiothérapie, notamment de la neutropénie fébrile, la neutropénie sévère et l’anémie.
  • Les bénéfices du trilaciclib sont les plus importants chez les patients âgés de 65 ans et plus, qui sont également ceux qui présentent le risque le plus élevé de myélosuppression induite par la chimiothérapie.

Pourquoi est-ce important ?

  • La myélosuppression induite par la chimiothérapie est souvent prise en charge en retardant la chimiothérapie ou en réduisant la dose de chimiothérapie, ce qui pourrait affecter l’efficacité du traitement.

Méthodologie

  • Une analyse combinée de trois études de phase II, randomisées, en double aveugle et contrôlées par placebo a été réalisée.
  • Les patients atteints d’un CBPC-SE qui présentaient un risque accru de myélosuppression induite par la chimiothérapie ont reçu du trilaciclib (n = 123) ou un placebo (n = 119) avant le début de la chimiothérapie de première intention ou une chimiothérapie ultérieure.
  • Financement : G1 Therapeutics, Inc.

Principaux résultats

  • Les résultats indésirables étaient significativement moins fréquents avec le trilaciclib qu’avec le placebo :
    • Neutropénie sévère induite par la chimiothérapie : 11,4 %, contre 52,9 % (P < 0,001).
    • Baisse du taux d’hémoglobine de grade 3–4 : 20,3 %, contre 31,9 % (P = 0,0279).
    • Transfusions de globules rouges après 5 semaines ou plus : 14,6 %, contre 26,1 % (P = 0,0252).
    • Nombre de transfusions après 5 semaines ou plus, taux d’événements : 0,015, contre 0,031 (P = 0,0027).
  • L’effet du traitement était plus important chez les patients âgés de 65 ans et plus, mais pas de manière significative.
  • Le risque de neutropénie sévère augmentait parallèlement au risque de neutropénie fébrile induite par la chimiothérapie.

Limites

  • Il s’agissait d’une étude rétrospective.