CBNPC : une radiochimiothérapie séquentielle permet d’obtenir des résultats favorables chez les patients âgés
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les patients âgés de plus de 65 ans ont obtenu des résultats significativement plus favorables après une chimiothérapie et une radiothérapie séquentielles, dans le cadre d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) de stade III, comparativement aux patients plus jeunes, malgré un taux plus élevé de comorbidités chez les patients plus âgés.
Pourquoi est-ce important ?
- Des études suggèrent qu’une radiothérapie et une chimiothérapie concomitantes offrent de meilleurs résultats chez les patients atteints d’un CBNPC de stade III, mais les patients âgés sont souvent de mauvais candidats à ce traitement en raison des comorbidités qu’ils présentent et d’une capacité cardiopulmonaire moindre.
Méthodologie
- 196 patients (âge moyen : 60,52 ans) atteints d’un CBNPC de stade III ont fait l’objet d’une radiochimiothérapie séquentielle.
- Financement : aucun.
Principaux résultats
- Le délai médian entre la fin de la chimiothérapie et l’instauration de la radiothérapie était de 28 jours.
- Six semaines après la fin du traitement :
- 7,7 % des patients ont rapporté une résolution complète.
- 62,8 % ont rapporté une réponse partielle.
- le taux de maladie stable était de 22,4 %.
- le taux de maladie progressive était de 7,1 %.
- Aucune différence significative n’a été observée au niveau de la survie globale (SG) entre les patients âgés de 65 à 70 ans et ceux de plus de 70 ans.
- L’analyse multivariée a révélé qu’un âge supérieur à 65 ans était associé à une amélioration significative des résultats (rapport de risque corrigé [RRc] : 0,54 ; P < 0,01).
- Comparativement aux patients plus jeunes, ceux de plus de 65 ans présentaient significativement plus de comorbidités (82,7 % contre 29,2 % ; P < 0,01), mais ont rapporté plus souvent une réponse complète (15,4 % contre 4,9 % ; P = 0,01), moins souvent des métastases à distance (28,9 % contre 45,5 % ; P = 0,03) et ont obtenu une survie sans progression (SSP) significativement plus longue (P = 0,02).
Limites
- Il s’agissait d’une étude rétrospective.
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