CBNPC : un nouvel inhibiteur de KRAS se montre prometteur dans le cadre de l’essai de phase II KRYSTAL-1

  • Jänne PA & al.
  • N Engl J Med

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Un essai de phase II intitulé KRYSTAL-1 a révélé que l’adagrasib, un inhibiteur oral de la protéine KRASG12C mutée, permet d’obtenir une réponse objective chez 43 % des patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avancé.

Pourquoi est-ce important ?

  • Environ 25 % des CBNPC présentent une mutation de la glycine en cystéine dans le gène KRAS.
  • L’adagrasib est le deuxième médicament de la classe des inhibiteurs de KRASG12C, et il offre des avantages tels qu’une demi-vie plus longue et une meilleure pénétration dans le système nerveux central (SNC), comparativement au premier inhibiteur de sa catégorie, le sotorasib.
  • L’adagrasib se lie de manière irréversible et sélective à KRASG12C afin d’empêcher la protéine mutante de déclencher une prolifération cellulaire incontrôlée.

Méthodologie

  • Un essai à groupe unique a été mené afin d’évaluer l’adagrasib (600 mg) par voie orale 2 fois par jour chez 116 patients atteints d’un CBNPC avec mutation de KRASG12C qui avaient déjà reçu une chimiothérapie à base de platine et un traitement anti-protéine 1 de mort cellulaire programmée ou ligand 1 de mort cellulaire programmée.
  • Le critère d’évaluation principal était la réponse objective (par ex., la réduction tumorale) évaluée par une revue centrale indépendante en aveugle.
  • Financement : Mirati Therapeutics.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 12,9 mois.
  • Le taux de réponse objective confirmée (complète ou partielle) était de 42,9 % (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 33,5–52,6 %) chez les 112 patients présentant une maladie mesurable à l’inclusion.
  • La durée médiane de la réponse était de 8,5 mois (IC à 95 % : 6,2–13,8).
  • La survie sans progression (SSP) médiane était de 6,5 mois (IC à 95 % : 4,7–8,4).
  • La survie globale (SG) médiane était de 12,6 mois (IC à 95 % : 9,2–19,2), avec une durée de suivi médiane de 15,6 mois.
  • Le taux de réponse objective intracrânienne confirmée était de 33,3 % (IC à 95 % : 18,0–51,8 %) chez 33 patients présentant des métastases stables du SNC préalablement traitées.

Limites

  • L’étude n’était pas randomisée.