CBNPC ROS1+ avancé réfractaire : le lorlatinib se montre sûr et efficace dans le cadre de l’étude LORLATU en pratique réelle

  • Girard N & al.
  • ESMO Open

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’étude LORLATU, menée en pratique réelle, révèle que le lorlatinib, un inhibiteur de la tyrosine kinase (ITK) de troisième génération, est sûr et efficace chez les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avec réarrangement du gène ROS1 (ROS1+) avancé, après l’échec d’au moins un ITK de ROS1.

Pourquoi est-ce important ?

  • LORLATU est la plus grande étude en pratique réelle portant sur le lorlatinib dans le cadre du CBNPC ROS1+, une tumeur rare qui représente 1 % à 2 % des cas de CBNPC.
  • La seule autre étude portant sur le lorlatinib au sein de cette population était un essai de phase I/II.
  • Les résultats suggèrent que le lorlatinib constitue une option thérapeutique majeure pour les patients atteints d’un CBNPC ROS1+ avancé, après l’échec d’au moins un autre ITK.

Méthodologie

  • Une étude de cohorte rétrospective a été menée en pratique réelle auprès de patients atteints d’un CBNPC ROS1+ avancé (n = 80), dans le cadre d’un programme français d’accès élargi (un programme d’usage compassionnel destiné aux patients atteints d’une maladie engageant immédiatement le pronostic vital) entre 2015 et 2019.
  • Les résultats ont été obtenus à partir des dossiers médicaux.
  • Critère d’évaluation principal : la survie sans progression (SSP).
  • Financement : Intergroupe francophone de cancérologie thoracique ; Pfizer.

Principaux résultats

  • Caractéristiques des patients :
    • 59 % de femmes.
    • 62 % n’avaient jamais fumé.
    • Âge médian : 58,2 ans.
    • 64 % présentaient des métastases cérébrales.
    • L’histologie la plus fréquente était l’adénocarcinome.
    • 81 % des patients présentaient un score d’état général de 0–1.
  • SSP médiane : 7,1 mois (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 5,0–9,9).
  • Survie globale (SG) médiane : 19,6 mois (IC à 95 % : 12,3–27,5).
  • Taux de réponse globale : 45 %
  • Taux de contrôle de la maladie : 82 %.
  • Taux de réponse du système nerveux central : 72 %.
  • Aucun nouveau signe d’alerte concernant la sécurité d’emploi n’est survenu.

Limites

  • L’étude a été menée sans groupe témoin.
  • La méthodologie était observationnelle et rétrospective, basée sur les dossiers médicaux.