CBNPC résécable de stade IB–IIIA avec EGFRm : l’osimertinib maintient la QdV-LS dans le cadre de l’essai ADAURA

  • Majem M & al.
  • Clin Cancer Res

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • L’osimertinib adjuvant, un inhibiteur de la tyrosine kinase de troisième génération, permet de maintenir la qualité de vie liée à la santé (QdV-LS), comparativement au placebo, chez les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) de stade IB–IIIA, avec mutation du récepteur du facteur de croissance épidermique (Epidermal Growth Factor Receptor-mutated, EGFRm) et entièrement réséqué, dans le cadre de l’essai ADAURA.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’essai ADAURA a établi l’existence d’un bénéfice cliniquement significatif de survie sans maladie (SSM) au sein de cette population de patients, avec ou sans chimiothérapie adjuvante préalable.
  • Les résultats de cette analyse viennent étayer la nouvelle utilisation de l’osimertinib comme traitement adjuvant de première intention au sein de cette population de patients.

Méthodologie

  • L’essai ADAURA de phase III est le premier essai randomisé mondial contrôlé contre placebo à porter sur l’osimertinib (n = 682).
  • Critère d’évaluation secondaire : la QdV-LS.
  • La QdV-LS a été évaluée à l’aide du questionnaire abrégé sur la santé à 36 items (Short Form-36, SF-36) à l’inclusion, à 12 semaines et à 24 semaines, puis toutes les 24 semaines jusqu’à la survenue d’une récidive ou l’achèvement/arrêt du traitement.
  • Le SF-36 se compose d’un score de composante physique (SCP) et d’un score de composante mentale (SCM) combinés, chacun allant de 0 à 100, avec les scores les plus élevés indiquant une meilleure QdV-LS.
  • Financement : AstraZeneca.

Principaux résultats

  • Aucune différence n’a été identifiée à l’inclusion entre les groupes osimertinib et placebo (les SCP/SCM varient de 46 à 47, ce qui est légèrement plus faible que la population générale).
  • De l’inclusion à la semaine 96, la moyenne des moindres carrés corrigée était de -1,18 (intervalle de confiance [IC] à 95 % : -2,02 à -0,34) pour le SCP, et de -1,34 (IC à 95 % : -2,40 à -0,28) pour le SCM.
  • Aucune différence n’a été observée entre les groupes au niveau du délai jusqu’à la détérioration du SCP et du SCM :
    • rapport de risque (RR) de 1,17 (IC à 95 % : 0,82–1,67) et de 0,98 (IC à 95 % : 0,70–1,39), respectivement.

Limites

  • Il s’agit d’une analyse exploratoire.