CBNPC non épidermoïde métastatique : les facteurs de risque de néphrotoxicité avec le traitement d’entretien par pémétrexed ont été identifiés

• La néphrotoxicité est fréquente en cas de traitement d’entretien par pémétrexed et peut entraîner l’arrêt du traitement.
• Cette étude est la première à identifier des facteurs de risque réversibles.
• Les résultats suggèrent que, pour réduire le risque de néphrotoxicité, un traitement d’induction par carboplatine doit être utilisé, plutôt que par cisplatine, et le liquide interstitiel doit être drainé.

Méthodologie

• Une cohorte rétrospective a inclus 134 patients atteints d’un CBNPC non épidermoïde métastatique qui recevaient un traitement de première intention avec un doublet pémétrexed-platine, suivi d’un traitement d’entretien par pémétrexed.
• Critère d’évaluation principal : la survenue d’une néphrotoxicité.
• Financement : aucun.

Principaux résultats

• 10,4 % des patients ont développé une néphrotoxicité à un moment donné au cours de la maladie.
• Les facteurs de risque indépendants de néphrotoxicité avec le traitement d’entretien par pémétrexed comprenaient (les deux premiers sont des facteurs de risque réversibles) :
  • la présence de liquide interstitiel non drainé pendant le cycle de traitement, comparativement au drainage du liquide interstitiel (rapport de cotes [RC] : 4,185 ; P = 0,030) ;
  • l’administration de cisplatine (comparativement à l’administration de carboplatine) pendant la phase d’induction avec l’association pémétrexed et platine (RC : 8,761 ; P = 0,010) ;
  • l’administration de plus de 15 cycles de traitement d’entretien par pémétrexed, comparativement à 15 cycles ou moins (RC : 3,839 ; P = 0,046).

Limites

• L’échantillon était de petite taille.
• Il s’agissait d’une étude monocentrique.
• La méthodologie était observationnelle et rétrospective.