CBNPC non épidermoïde : l’ajout de tislélizumab à la chimiothérapie améliore la SSP

  • Lu S & al.
  • J Thorac Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’ajout de tislélizumab à la chimiothérapie a permis d’obtenir une amélioration significative de la survie sans progression (SSP) chez les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) non épidermoïde avancé et non traité.

Pourquoi est-ce important ?

  • Des études antérieures ont démontré que l’ajout de tislélizumab à une chimiothérapie à base de platine permettait d’améliorer la SSP dans le cadre du CBNPC épidermoïde.

Méthodologie

  • L’essai de phase III multicentrique et randomisé RATIONALE 304 a été mené en ouvert dans 45 centres en Chine.
  • 334 patients atteints d’un CBNPC non épidermoïde et non traité de stade IIIB/IV ont reçu du tislélizumab en plus d’une chimiothérapie à base de platine et de pémétrexed, puis un traitement d’entretien par tislélizumab et pémétrexed (n = 223), ou seulement une chimiothérapie à base de platine et du pémétrexed, puis un traitement d’entretien par pémétrexed (n = 111).
  • Financement : BeiGene, Ltd.

Principaux résultats

  • Après une durée de suivi médiane de 9,8 mois, la SSP médiane était significativement meilleure avec du tislélizumab que sans :
    • 9,7 mois, contre 7,6 mois.
    • Rapport de risque (RR) : 0,645 (P = 0,0044).
  • 31,3 % des patients du groupe tislélizumab et 16,7 % des patients du groupe sans tislélizumab étaient vivants et ne présentaient aucune progression à 12 mois.
  • Le groupe tislélizumab présentait un meilleur taux de réponse objective : 57,4 %, contre 36,9 %.
  • La durée médiane de la réponse était plus longue avec le tislélizumab qu’avec la chimiothérapie seule : 8,5 mois, contre 6,0 mois.
  • Des événements indésirables graves liés au traitement ont été rapportés chez 33,3 % des patients du groupe tislélizumab et chez 20,9 % des patients du groupe sans tislélizumab.

Limites

  • L’étude a été menée dans un seul pays.